Le poète togolais Ananivi Hosé Koudouovoh surnommé «le Roi du sonnet» a présenté ce week-end à Lomé, huit nouveaux recueils de poèmes lors d’une dédicace organisée par le club de lecture « pierre angulaire », a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Il s’agit de : L’Aigle de Dalia, La vie au campus, Education, Fleuve de vie, Teinture de la paix mondiale, Jeux rustiques, Matinée d’orage, et Tempo di Femina.
Chaque recueil comporte de poèmes, des portraits que le poète fait de lui-même, des journaux intimes etc…
Ainsi dans l’«Aigle de Dalia», le sonnettiste s’est penché sur la situation politique de son pays. A travers ce recueil, il met à nu l’œuvre de ceux qui maintiennent le peuple togolais dans la misère, de ceux qui refusent l’affranchissement des togolais de tout joug et chante comme un rhapsode, ceux qui participent à l’édification de la création entière. Pour lui, ce poème est la marque pratique de paix mondiale qui va commencer à partir du Togo car dit-on, la charité bien ordonnée commence par soi-même.
Dans ce recueil, vous y trouverez un sonnet écrit en mina, langue maternelle du poète.
«La vie au campus», recueil le plus court des huit, contient huit sonnets. Il montre dans sa diversité et dans sa complexité la misère dans laquelle nagent étudiants et universitaires.
Engagé et contestataire, le recueil de poèmes «Education» met l’accent sur cette façon d‘humaniser l’être humain, d’annihiler ce qu’il y a de bestialité.
Composé de 16 sonnets, le recueil de poèmes « Fleuves de vie » tire son nom d’Apocalypse 22 : 1-5. Par ce recueil, M. Koudouavoh annonce l’écoulement simple et facile de l’Esprit de Dieu, clair et limpide comme du cristal qui balaie tout anathème du Togo, en Afrique et dans le monde afin que toute la création baigne désormais dans la gloire et la paix.
Dans «Teinture de la paix mondiale», l’auteur décrit avec amertume le saignement des cœurs, les soupirs incessants des hommes à cause du manque de la paix dans leur vie, leur foyer et leur pays. A travers ce recueil, «je dévoile sans peur, le factice de paix dans laquelle les gouvernements africains et mondiaux plongent leurs populations pauvres et affamées, ne se nourrissant que de promesses de changement de la situation qui n’est jamais sinon dans le sens du pire», a-t-il souligné.
Dans les 24 sonnets que renferme le recueil de poèmes intitulé «Matinée d’orage», le poète fait montre d’un mal être qui le ronge et l’empêche d’être libre.
«Ma guérison, je la trouve lorsque l’amertume sera arrachée des cœurs et que le mal ne sera plus une contrainte pour chaque vie mais la culture et la pratique du bien en tout temps sonneront comme une douce mélodie des cœurs», a-t-il déclaré.
Ce recueil est le cri de cœur d’un être malade d’amour et d’un cœur enclin au pardon.
A travers «Jeux rustiques composé» de 25 sonnets, l’auteur dévoile les manigances des autorités politiques qui sont plus à l’aise dans le mensonge que dans la vérité et par ce recueil, il veut réconcilier et unir la création avec le créateur.
Enfin le dernier, le plus volumineux «Tempo de Femina» est composé de 129 poèmes. Dans cet ouvrage riche en couleurs, l’auteur y consacre tout ce qu’il écrit sur la gente féminine et par-dessus tout, veut amener la créature qui est l’épouse, au créateur qui est l’époux.
Par ces vers, il célèbre le temps où l’autorité de Dieu sera restaurée sur l’homme, un temps où la femme ne peut plus être marginalisée, un temps d’unité parfaite entre l’homme et la femme.
Ananivi Hosé Kouvouovoh est le 31 janvier 1974 à Lomé. Champion du Togo aux jeux de lettres sept années consécutives (1990 – 1997). Il est actuellement doctorant en langues, littératures et civilisation à l’université de Nice (France). FIN
Abbée DJAGLO
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