Le gouvernement a invité vendredi, les responsables de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) à reprendre la table des négociations et à « cesser les appels à des grèves intempestives ».
La STT a claqué la porte du comité de suivi installé au lendemain des négociations ayant abouti à un relevé de conclusion entre centrales syndicales et gouvernement.
Les responsables de cette centrale syndicale exigent des discussions directes avec le gouvernement.
La STT a appelé à une nouvelle grève de 72 heures à compter de mardi prochain, mouvement qui sera précédé et suivi de sit-in lundi et vendredi.
« Nous voudrions inviter de nouveau, la STT qui a entre temps quitté la table de discussions, à reprendre sa place au comité de suivi et à cesser les appels à des grèves intempestives qui exposent certains travailleurs qui sont tentés d’obéir à ces grèves », a déclaré M.Octove Nicoué Broohm, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
« Les travaux avancent au sein du comité de suivi et sont en très bonne voie. La grève doit se faire dans un cadre légal », a martelé le ministre à la sortie d’une séance de travail de ce comité.
Les mouvements de grève déclenchés par la STT ont souvent paralysé deux grands secteurs : la santé et l’éducation. Cette situation a d’ailleurs poussé des élèves de certains établissements scolaires à descendre dans les rues ces derniers jours pour exiger la reprise normale des cours. Certains n’hésitent pas à empêcher leurs camarades des établissements privés de travailler, occasionnant parfois des blessés et des casses.
Rappelons que la STT exige la satisfaction totale des points qui figurent sur sa plateforme revendicative à savoir : doubler les salaires des travailleurs, redresser la grille, augmenter l’allocation familiale et trouver une prime de déplacement aux fonctionnaires. FIN
Edem Etonam EKUE
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