La Cour constitutionnelle se prononcera mardi dans la bataille qui oppose la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) au président du Parti des Togolais Alberto Olympio pour l’obtention du fichier électoral brut.
« Nous avons saisi la Cour constitutionnelle et demain, nous aurons la réponse », a déclaré M.Olympio ce lundi lors d’une conférence de presse.
La CENI aurait saisi la Cour aux fins de savoir s’il est possible de remettre ce fichier à un responsable de parti politique.
Le président du Parti des Togolais s’est lancé depuis quelques semaines dans cette bataille du fichier brut, mais des responsables de la CENI ont souvent clamé haut et fort qu’il n’obtiendra pas le document brut. Ils lui ont promis le fichier en Pdf, en raison des informations confidentielles des électeurs.
N’ayant pas obtenu gain de cause, M.Olympio n’a pas déposé de dossier pour le scrutin présidentiel du 15 avril. Face aux professionnels des médias, le président du Parti des Togolais, s’est longuement expliqué.
« Le mandat qu’on m’a donné, c’est d’aller à des élections propres. C’est une parodie d’élection. Nous devons faire l’audit du fichier et nous allons continuons la bataille », a-t-il martelé.
Ce dernier a menacé de saisir des juridictions et institutionnelles internationales au cas où il n’obtiendrait pas gain de cause devant la Cour constitutionnelle.
« Nous passerons à l’étape suivante : nous allons saisir la Cédéao, l’Union africaine, la Francophonie, l’Union européenne …pour nous aider à défendre la cause togolaise. Il faut que l’Etat togolais et ses institutions respectent les lois de la République », a-t-il averti.
Au total cinq dossiers ont été enregistrés par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Parmi ces candidats figurent Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et candidat du Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015) et le président sortant Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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