La Synergie des Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) a appelé ce lundi lors d’une conférence de presse à des marches pacifiques les 12 et 13 mars pour exiger les réformes politiques avant la prochaine présidentielle.
A en croire les responsables de ces ODDH, seules les réformes pourraient épargner les togolais des violences post-électorales.
« La situation qui prévaut au Togo depuis un certain temps, nous laisse très interrogateurs et nous inquiète », soulignent ces défenseurs des droits de l’Homme.
Ces organisations de défense des droits de l’homme invitent toute la population (partis politiques, société civile, étudiants, commerçants etc…) à se joindre à elles pour exiger ces réformes avant la présidentielle.
Soulignons que les réformes portent notamment sur la limitation du mandat présidentiel (10 ans au plus) et le mode de scrutin (deux tours).
Les discussions au Parlement sur une proposition de loi sont bloquées depuis quelques jours, les députés du parti au pouvoir et ceux de l’ANC (Alliance Nationale pour le Changement / Principal parti de l’opposition) étant à couteaux tirés sur la disposition relative à la limitation du mandat présidentiel. Dans l’actuelle constitution, le mandat n’est pas limité.
Pour les députés de l’ANC, le texte prendra immédiatement effet, une fois adoptée. Exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010. En terme clair, les députés de l’ANC tentent de bloquer la route à Faure Gnassingbé pour une nouvelle candidature au prochain scrutin.
Attitude qui n’est pas du goût de leurs collègues du parti au pouvoir pour qui, le compteur doit être remis à zéro, après le vote du texte.
Rappelons qu’aucune date n’a encore été fixée pour la prochaine présidentielle, mais elle pourrait se tenir en avril. FIN
Edem Etonam EKUE
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