Une trentaine de coordonnateurs régionaux de la Plateforme Citoyenne Justice et Vérité (PCJV) ont entamé ce lundi à Lomé un conclave de deux jours en vue d’une mobilisation pour la prévention et la gestion des conflits durant la période électorale, a constaté une journaliste de Savoir News.
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre de l’administration territoriale M. Gilbert Bawara en présence de son collègue des droits de l’homme.
Le chef de la délégation de l’Union Européenne M. Nicolas Berlanga Martinez ainsi que le président du Collectif des Associations de lutte contre l’Impunité au Togo (CACIT) M. Spéro Mahoulé étaient aussi présents.
La rencontre a pour objectif de rendre ces coordinateurs régionaux aptes à former et à coordonner les actions des volontaires de la paix sur l’identification et la gestions des sources de conflit avant, pendant et après la présidentielle.
Cette stratégie permettra d’œuvrer en amont pour consolider les acquis d’apaisement et de non-violence dans les zones à risques et d’exercer une surveillance de proximité des facteurs de risques.
Ainsi donc durant ces deux jours, plusieurs thématiques relatives à la prévention et la gestion des conflits en période électorale seront présentées aux participants venus d’une dizaine de villes du pays.
« En 2015, notre espoir c’est que tout incident potentiel soit encore mieux maîtrisé et que le soir de la proclamation des résultats, tous les togolais aient la conviction que les conditions de déroulement du jeu électoral auront été justes et transparentes », a souligné M. Mahoulé.
Pour sa part M. Berlanga a exhorté les OSC a impliqué activement les jeunes aux politiques publiques et aux actions en faveur du pays.
Le ministre de l’administration territoriale quant à lui, a fermement dénoncé l’agression de Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) par un groupe de jeunes samedi dernier à Lomé. Il a saisi cette occasion pour lancer un appel au respect de la liberté d’opinion.
« La diversité des communautés, des langues et des traditions, c’est ça qui fait qu’une société est riche. Le pluralisme des opinions est d’autant plus important lorsqu’on parle de démocratie.
L’Etat de droit que nous cherchons à construire doit aller de pair avec la compréhension mutuelle, la tolérance et le respect mutuel. Nous condamnons fermement les récents événements qui se sont produits », a-t-il déclaré.
Notons que la PCJV s’est donnée pour mission de mobiliser les populations pour une adhésion au processus de justice transitionnelle, de réconciliation et d’éducation citoyenne et électorale. FIN
Chrystelle MENSAH
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