L’élection présidentielle se tiendra le 15 avril prochain, a indiqué mardi soir le gouvernement à l’issue du Conseil des ministres tenu à Pya (environ 440 km au nord de Lomé).
Ce Conseil présidé par le chef de l’Etat Faure Gnassingbé, a adopté deux projets de loi et cinq décrets. S’agissant des décrets adoptés, les trois premiers sont relatifs à la prochaine élection présidentielle.
« Le premier décret convoque le corps électoral pour l’élection présidentielle le 15 avril 2015 », souligne le communiqué.
« Le deuxième décret fixe à 20 millions de FCFA le montant du cautionnement que chaque candidat doit verser au Trésor public. Le troisième décret fixe à 600 millions de FCFA le montant total du financement public de la campagne pour l’élection présidentielle du 15 avril 2015 et précise les conditions ainsi que les modalités de sa répartition », ajoute le texte.
La décision du gouvernement intervient la veille de l’investiture du candidat du parti au pouvoir à ce scrutin. Une « convention » de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir) se tiendra mercredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé). Plus de 700 délégués venus de toutes les préfectures prendront part à cette réunion au Palais des Congrès.
« Les travaux démarreront mercredi matin et porteront sur un certain nombre d’éléments notamment des discours. Et puis après, viendra le moment tant attendu : la cérémonie d’investiture », a déclaré Georges Aïdam, premier vice-président du parti UNIR.
Sauf grand miracle de dernière minute, le président Faure Gnassingbé sera investi par les délégués à cette convention pour porter les couleurs du parti UNIR à ce scrutin présidentiel. Élu à la présidentielle de 2005, Faure Gnassingbé a été réélu en 2010. Dans l’actuelle constitution, le mandat présidentiel n’est pas limité.
Les principaux partis de l’opposition ont tentée de lui barrer la route pour une troisième candidature, mais la loi portant réformes politiques n’a pu être adoptée. Les discussions sont bloquées depuis quelques semaines au Parlement, les députés de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) et ceux du parti au pouvoir étant à couteaux tirés sur la disposition relative à la limitation de mandat présidentiel (10 ans plus). FIN
Photo @ Archives
De Kara, Junior AUREL
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