« Les établissements scolaires de l’enseignement général et de l’enseignement technique, tant publics que privés sur l’ensemble du territoire national sont fermés à compter de ce mardi 17 février 2015, jusqu’à nouvel ordre », indique le gouvernement dans un communiqué.
Cette décision faite suite aux manifestations des élèves observées ce mardi dans certaines rues de Lomé et ses environs pour exiger les cours.
« Depuis quelques temps, les activités dans les secteurs de l’Education, de la Santé et dans l’Administration générale sont gravement perturbées par des mouvements de grève lancés par le regroupement de syndicats dénommé Synergie des travailleurs du Togo (STT). Cette semaine, alors que les négociations se poursuivent entre le gouvernement et les centrales syndicales sur la plateforme revendicative déposée par la Synergie des Travailleurs du Togo, ces mouvements se sont accentués », souligne le gouvernement.
« C’est ainsi que des groupes d’élèves se sont mis à manifester sur les voies publiques et à tenter de déloger les élèves ou perturber les cours dans d’autres établissements. Face à ces actes de nature à mettre en danger la sécurité et la vie des élèves, de leurs enseignants et de la population, le gouvernement, a décidé, en attendant que des solutions idoines soient trouvées, la fermeture temporaire de tous les établissements scolaires de l’enseignement général et de l’enseignement technique tant publics que privés sur l’ensemble du territoire national à compter du mardi 17 février 2015 jusqu’à nouvel ordre », précise le communiqué.
Le gouvernement tient « à rassurer la population et en particulier la communauté éducative que toutes les dispositions seront prises pour une reprise des cours dans les meilleurs délais ».
Il « réitère sa disponibilité à poursuivre les discussions avec les centrales syndicales afin d’apporter des solutions appropriées à la situation et permettre un aboutissement heureux de l’année scolaire ».
Les cours sont perturbés depuis quelques semaines, en raison des grèves à répétition déclenchées par la Synergie des Travailleurs du Togo (STT).
Cette centrale étant fortement implantée dans l’éducation et la santé, ces deux secteurs sont souvent touchés par ces mouvements de grève.
La STT exige en gros, une augmentation de salaire des agents de l’Etat. Cette centrale va encore paralyser les deux secteurs pour 72 heures à compter de mercredi.
Rappelons que l’administration togolaise compte environ 50.000 agents permanents de l’État. FIN
Edem Etonam EKUE
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