Le Togo se prépare activement à abriter le 7 novembre Prochain, le sommet de l’Union africaine (UA) sur la sécurité maritime. Au moins 4.500 délégués à travers le monde sont attendus à cette grande rencontre.
Dimanche et lundi dernier, s’est déroulée à Victoria (Seychelles), une rencontre préparatoire à ce sommet, organisée par la Commission de l’UA en collaboration avec le gouvernement des Seychelles. Robert Dussey, le chef de la diplomatie togolaise avait pris part à cette grande rencontre. Qui sont ceux qui ont participé à cette réunion ? Que peut-on retenir de ces assises ? Et quelles contributions pour le prochain de Lomé ?
Trois questions posées à M.Dussey dans une petite interview.
Savoir News : Qui sont ceux qui ont pris part à la rencontre des Seychelles ?
Robert Dussey : La rencontre des Seychelles a connu la participation des pays membres de l’Union Africaine, de la Commission de l’Union Africaine, de la Commission Paix et Sécurité de l’UA, de la Commission de l’Océan Indien, de la Commission du Golfe de Guinée et l’Union Européenne, de la CEDEAO, et de l’UNODC. Certains partenaires tels que la France, les USA, la Grande Bretagne, l’Espagne et bien d’autres, étaient aussi présents.
Q : Et que peut-on retenir des deux jours de travaux?
R : Les travaux des Seychelles s’inscrivent dans le prolongement de la réunion tenue à Bruxelles, le 1er avril 2014. Ces travaux ont permis aux différents acteurs présents d’analyser les effets de l’insécurité maritime sur les économies nationales et de prendre conscience des actions et décisions fortes à prendre au sommet de Lomé en vue de maximiser les bénéfices que l’Afrique et ses populations tirent du vaste domaine maritime du continent.
Ces travaux ont en outre permis au Togo, pays organisateur du prochain sommet, de reconnaître la capacité de certains pays à agir collectivement, en témoigne la coordination qu’il y a eu lors des récentes attaques des pirates dans le golfe de Guinée. Toutefois, il relate la négligence ou le manque de volonté politique de d’autres pays à assurer leur propre sécurité, à collaborer et à échanger des informations avec leurs confrères.
Ce faisant, le Togo a invité, à ce sommet, tous les acteurs concernés à réfléchir aux moyens visant à sensibiliser les pays jugés défaillants, parfois pour cause de corruption, de malhonnêteté et de mauvaise gouvernance, frôlant l’impunité en vue de rendre réels les efforts nationaux et des partenaires .
Q : Qu’est-ce que cette rencontre apportera concrètement au sommet de novembre ?
R : Les travaux des Seychelles lance officiellement le début des travaux du sommet de Lomé, en ce sens qu’ils invitent les acteurs présents et non à prendre la mesure des enjeux en vue de permettre à notre continent, avec le soutien des partenaires, de commencer réellement, à travers des mesures dissuasives et répressives efficaces qui y seront prise (à Lomé), une étape qualitative dans le traitement de la sécurité maritime.
Ainsi, le sommet de Lomé, avec le soutien politique de nos Chefs d’Etat pourra mettre en place des mécanismes contraignant visant à collaborer efficacement à la réduction voir l’éradication de ces fléaux. FIN
Propos recueillis par Junior AUREL
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