Une séance de restitution des résultats de l’enquête de base sur l’étude d’impact du projet +transferts monétaires+, menée par l’Institut de Recherche sur le Développement dans le carde dudit projet s’est déroulée ce lundi à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Le projet transferts monétaires qui va toucher près de 11.000 enfants, est financé par la Banque Mondiale en complément des interventions du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance.
Il s’agit d’un projet de filet de sécurité intervenant dans la prévention de la malnutrition chez les enfants de 0 à 24 mois, les femmes enceintes d’au moins trois mois et dans la récupération nutritionnelle des enfants atteints de malnutrition aiguë, sévère ou chronique de 25 à 59 mois dans les régions de Kara et des savanes.
La séance a été animée par M. Wanata Abgisso Directeur du Développement communautaire, représentant la ministre du développement à la base.
Menée sur 55 jours (14 mai au 5 juillet 2014), cette enquête initiale a sélectionné 26 couples mère-enfants dans chacun des 162 villages concernés dans les régions de la Kara et des savanes. Elle s’est effectuée à domicile sous forme d’entretiens individuels avec les chefs de ménages et les mères-tutrices concernées.
Chaque ménage éligible recevra 5.000 FCFA chaque mois sur une période totale de 30 mois au maximum et de 12 mois au minimum.
Réalisée par l’IRD, cette évaluation a pour objectif principal de mesurer l’impact du projet de transferts monétaires sur le développement des enfants de 6 à 24 mois leur santé et leur état nutritionnel. Elle permettra en outre l’analyse des voies d’impact des transferts monétaires, l’utilisation de l’argent provenant de ce transfert, l’étude des changements possiblement induits par le programme sur le fonctionnement des structures de santé, les changements de comportements relatifs aux questions d’hygiène, nutrition, santé, protection des droits de l’enfant, des réussites et difficultés de mise en œuvre du projet et l’information sur les possibilités de mise à l’échelle du programme.
Pour M. Yves Martin-Prevel, la croissance économique ne peut être inclusive et juste que si elle prend en compte les personnes les plus fragiles et est axée sur une stratégie adéquate de protection sociale.
« Les résultats de cette enquête sont un peu encourageant dans la mesure où ce projet aide les femmes de ces régions à se prendre en charge ainsi que leurs enfants, d’aller en consultation afin de lutter contre la malnutrition et la pauvreté », a-t-il souligné.
Rappelons que l’Institut de recherche pour le développement (IRD) est un organisme français de recherche qui centre ses recherches, depuis plus de 65 ans sur les relations entre l’homme et son environnement en Afrique, Méditerranée, Amérique latine, Asie et dans l’Outre-mer tropical français.
Il a pour objectif de contribuer au développement social, économique et culturel des pays. FIN
Abbée DJAGLO
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