Le Togo se prépare activement à abriter le 7 novembre, le sommet de l’Union africaine (UA) sur la sécurité maritime. Au moins 4.500 délégués à travers le monde sont attendus à cette grande rencontre.
En se proposant d’accueillir ce sommet, le Togo s’est engagé à prendre toutes les dispositions utiles pour offrir un cadre et des conditions de travail appropriés aux différentes délégations qui y prendront part.
C’est dans ce contexte qu’a été ouvert ce dimanche à Victoria (Seychelles), une réunion ministérielle de deux jours sur la sécurité et la sûreté maritime, organisée par la Commission de l’UA en collaboration avec le gouvernement des Seychelles.
Il s’agit d’une grande rencontre préparatoire au sommet de Lomé, à laquelle prend part le ministre togolais des affaires étrangères Robert Dussey.
« Les problèmes liés à la sûreté et à la sécurité maritime devront être sérieusement pris en compte, traités et gérés avec une attention soutenue ainsi qu’avec des moyens à la hauteur des menaces encourues, car l’importance stratégique de l’économie maritime dans le processus global du développement économique et social des nations, en particulier de celles d’Afrique n’est plus à démontrer », a souligné M.Dussey dans son intervention.
« Le cadre que l’UA et les Seychelles nous offrent, à travers cette réunion, est d’une importance particulière pour nos pays, car la criminalité, sous toutes ces formes et dans ses diverses manifestations dans les eaux et les océans africains, requiert, à juste titre, des actions urgentes et proportionnelles à la gravité des menaces qui pèsent sur nos pays et leurs économies. C’est dire le grand intérêt que le Togo, mon pays, attache à cette réunion », a-t-il précisé.
Le chef de la diplomatie togolaise a vivement souhaité que la rencontre des Seychelles débouche sur des « conclusions réalistes et hardies afin que nos pays puissent gagner le combat contre toutes les menaces qui se dressent sur le chemin de la paix, de la stabilité et du développement socio-économique de nos pays ».
Il a par ailleurs, rendu un hommage appuyé à tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux dont l’assistance et l’appui contribuent « à faire échec aux auteurs d’actes criminels dans nos espaces maritimes ».
Précisons que le sommet de Lomé sera précédé de deux autres rencontres : une réunion des Experts (2 et 3 novembre) et celle des ministres (4 et 5 novembre).
Les débats tourneront autour de deux grandes thématiques, selon un projet d’ordre du jour : « Coopération régionale et internationale pour la sécurité maritime » (la piraterie maritime, la pêche illicite et les trafics illicites de tout genre transitant en mer) et « Sécurité maritime et développement » (la préservation de l’environnement marin et la mer comme facteur de développement).
Rappelons que le choix porté sur Lomé pour abriter ce sommet s’explique par le fait que le Togo avait inscrit, à l’ordre du jour de la 23ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, tenue à Malabo (Guinée Equatoriale), le point sur la piraterie maritime.
Cette proposition a été très favorablement accueillie par la Conférence, qui a perçu la proposition togolaise comme étant le premier acte concret entrant dans le cadre de la mise en œuvre de la Décision sur la stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans à l’horizon 2050 (Stratégie AIM 2050). FIN
Junior AUREL
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