Les Nations Unies sont prêtes à accompagner le gouvernement et le peuple togolais dans le cadre de la prochaine présidentielle, mais les solutions aux problèmes liés au processus électoral doivent être trouvées par les togolais eux-mêmes, a souligné mardi à Lomé Jeffrey Feltman, secrétaire général adjoint des Nations Unies.
M.Feltman a effectué ce mardi, une visite de quelques heures à Lomé où il s’est entretenu avec les plus hautes autorités du pays notamment le chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Il a également rencontré des responsables des partis politiques et de la société civile.
Le haut responsable onusien était accompagné de M. Mohammed Ibn Chambas (Représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’ouest) et de Mme Khardiata Lo N’diaye (Coordonnatrice résidente du Système des nations Unies et Représentante résidente du PNUD au Togo).
« Ma visite à Lomé, s’inscrit dans le contexte d’engagement continu de l’ONU avec le gouvernement et le peuple togolais », a déclaré à l’Agence Savoir News M.Feltman.
« Ce sont les togolais eux-mêmes qui doivent trouver des solutions aux problèmes liés au processus électoral. Nous les accompagnons et n’avons aucun doute que le peuple togolais et le gouvernement togolais arriveront à organiser des élections pacifiques, consensuelles et transparentes », a-t-il souligné.
Le climat politique est un peu morose ces derniers mois, parti au pouvoir et opposition notamment le principal parti politique de l’opposition étant à couteaux tirés sur une proposition de loi portant réformes politiques.
Les discussions sont bloquées depuis quelques jours à la commission des lois, les deux camps étant très tranchés sur la disposition relative à la limitation du mandat présidentiel (10 ans au plus). Dans l’actuelle constitution, le mandat n’est pas limité.
Pour les députés de l’ANC, le texte prendra immédiatement effet, une fois adoptée. Exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010. Ce qui n’est pas du goût des députés du parti au pouvoir pour qui, le compteur doit être remis à zéro, après le vote du texte.
Rappelons qu’aucune date n’a encore été annoncée pour la tenue de ce scrutin présidentiel. Mais il pourra se tenir « à la mi-avril », a indiqué ce mardi à l’Agence savoir News, le ministre de l’administration territoriale Gilbert Bawara. FIN
En Photo: M. Jeffrey Feltman, ce mardi au salon de l’aéroport de Lomé
Junior AUREL
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