C’est désormais la traque aux conducteurs de moto sans casque à Parakou, ville située environ 400 km au nord de Cotonou.
Après Cotonou, Porto-Novo (la capitale béninoise) et autres villes, la police est passée depuis jeudi à la phase de répression dans la cité de Kobourou pour réduire les accidents.
Vélomoteurs, motocyclettes, cyclomoteurs, tricycles et quadricycles non munis de casque, sont systématiquement interpellés et leurs engins immobilisés.
« Vu que les gens n’étaient pas imbus du principe du port de casque, la sensibilisation continue », a indiqué le commissaire Saliou Koda.
S’ils reviennent tout de suite avec le casque, l’engin est retiré, mais à la fin de l’opération, si le propriétaire ne se présente pas avec son casque, son engin est transféré directement au commissariat où il ne pourra le prendre qu’après paiement de la contravention au trésor public, a-t-il expliqué.
Il faut rappeler que le port de casque est rendu obligatoire par décret n°72-113 du 27 avril 1972 et remis en vigueur par arrêté préfectoral dans le Borgou-Alibori depuis le 1er novembre 2012.
C’est donc un ouf de soulagement, car le nombre de décès et d’invalides dus aux traumatismes crâniens suite aux accidents de route, ne cesse de grimper.
Selon le Centre national de sécurité routière (CNSR), les accidents de circulation font chaque jour deux tués et 11 blessés en moyenne. Et les conducteurs de motos sont les plus touchés. FIN
De Cotonou, Sènankpon Pérez LEKOTAN/Rédaction
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