Agapit Napoléon Maforikan, ancien conseiller à la Haute autorité de l’audiovisuelle et de la communication (Haac) et actuel membre de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (ANLC) a qualifié d’ »Acte intolérable d’un violent et rare cynisme », l’attaque terroriste dont a été victime la rédaction de « Charlie Hebdo » mercredi dernier, faisant 12 morts.
« Cet acte, au-delà de l’émotion générale, doit cependant sensibiliser le monde entier, et surtout les supers puissances sur l’efficacité des moyens utilisés actuellement contre le terrorisme international. Je pense simplement qu’un sursaut mondial s’impose autour d’hommes de foi et de conviction, des autorités morales et autres personnalités mondiales jouissant d’une certaine considération, afin que des réflexions constructives se fassent autour des questions du fondamentalisme et du terrorisme international », a-t-il indiqué.
Selon lui, les politiques ont montré leurs limites et ce sont les journalistes qui en pâtissent.
« Il faut réfléchir à un nouvel ordre basé sur l’égalité des chances, la solidarité internationale et le respect de toutes les religions, avec un rejet sans ambiguïté de tout extrémisme, même celui relevant de l’impérialisme politique et/ou économique! », a souligné Agapit Napoléon Maforikan.
L’attentat a fait 12 morts, dont 2 policiers, et 8 blessés. Le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu (76 ans), Wolinski (80 ans) et Tignous (57 ans) ont été tués.
Le journaliste Bernard Maris, 68 ans, a également été abattu. Cofondateur de Charlie Hebdo, il en avait été le directeur adjoint jusqu’en 2008 et continuait d’y publier, souvent sous le pseudonyme d’ »Oncle Bernard ». Les assaillants ont été tués vendredi en fin d’après-midi. FIN
De Cotonou, Sènankpon Pérez LEKOTAN/Rédaction
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