Le chef de l’État béninois Boni Yayi a condamné ce jeudi « avec la plus grande fermeté », l’attentat terroriste dont a été victime la rédaction de Charlie Hebdo (en France) et demandé des « châtiments » à la « hauteur du crime ».
« Mon gouvernement condamne avec la plus grande fermeté, ces actes barbares que rien ne saurait justifier. En ce moment de recueillement et de deuil, la nation béninoise stupéfaite et horrifiée, vous exprime par ma voix, sa vive indignation et sa grande consternation », écrit Boni Yayi à son homologue français François Hollande.
« Puisse le Seigneur accueillir dans sa félicité éternelle, l’âme des personnes disparues et donner le courage nécessaire aux blessés et aux familles des personnes touchées par ce drame, afin qu’ils supportent dans la foi et la dignité, ce terrible drame », ajoute le président béninois.
L’attentat a fait 12 morts dont 2 policiers, et 8 blessés dont 4 « en situation d’urgence absolue ». Le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu (76 ans), Wolinski (80 ans) et Tignous (57 ans) ont été tués.
Le journaliste Bernard Maris, 68 ans, a également été abattu. Cofondateur de Charlie Hebdo, il en avait été le directeur adjoint jusqu’en 2008 et continuait d’y publier, souvent sous le pseudonyme d’ »Oncle Bernard ». Les assaillants sont toujours recherchés, selon les autorités françaises. FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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