Le gouvernement béninois a décrété une journée de deuil national vendredi sur l’ensemble du pays, en hommage aux victimes de l’attaque terroriste qui a visé le siège de « Charlie Hebdo », mercredi à Paris, a appris l’Agence Savoir News de source officielle.
L’attentat a fait 12 morts, dont 2 policiers, et 8 blessés, dont 4 « en situation d’urgence absolue ». Le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu (76 ans), Wolinski (80 ans) et Tignous (57 ans) ont été tués.
Le journaliste Bernard Maris, 68 ans, a également été abattu. Cofondateur de Charlie Hebdo, il en avait été le directeur adjoint jusqu’en 2008 et continuait d’y publier, souvent sous le pseudonyme d’ »Oncle Bernard ». Les assaillants sont toujours recherchés, selon les autorités françaises.
« Le gouvernement a décidé de décrété un deuil national de 24H, le vendredi 9 janvier. En conséquence, les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national », indique le gouvernement dans un communiqué dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Une délégation sera conduite par le ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la francophonie et des béninois de l’extérieur à l’ambassade de France à Cotonou, pour présenter « les condoléances du gouvernement au peuple et au gouvernement français ».
« A cette occasion, des bougies seront allumées et des fleurs déposées en mémoire des victimes », souligne le communiqué.
Le chef de l’État béninois Boni Yayi a condamné ce jeudi « avec la plus grande fermeté » cet attentat et demandé des « châtiments » à la « hauteur du crime ». FIN
De Cotonou, Lucia Fèmi SIMON
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