Le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé a exprimé sa « vive indignation » et sa « profonde consternation », suite à l’attaque terroriste commise mercredi matin au siège du journal satirique ayant fait au moins 12 morts. C’est l’attentat le plus meurtrier en France depuis 50 ans.
« Une telle violence, au seuil d’une nouvelle année, ne peut susciter qu’une réprobation totale », écrit Faure Gnassingbé dans un message adressé à son homologue français François Hollande.
« Je vous prie de trouver à travers ces lignes, l’expression de la profonde compassion ressentie par l’ensemble du peuple togolais face à la douleur du peuple français et au chagrin des familles des victimes et des blessés », poursuit-il.
Selon le président togolais, ce tragique attentat « touche à un symbole de la liberté d’expression dont la défense a toujours été au cœur de l’humanisme et des valeurs universelles si chères à la France ».
« Il rappelle combien notre commune adhésion à une lutte sans merci contre l’hydre du terrorisme doit être sans cesse renouvelée et renforcée pour le triomphe d’un monde de paix, de liberté et de tolérance », souligne-t-il.
La fusillade à Charlie Hebdo a fait 12 morts, dont 2 policiers, et 8 blessés, dont 4 « en situation d’urgence absolue ». Le journaliste et dessinateur Charb, directeur de la publication, ainsi que les dessinateurs Cabu (76 ans), Wolinski (80 ans) et Tignous (57 ans) ont été tués.
Le journaliste Bernard Maris, 68 ans, a également été abattu. Cofondateur de Charlie Hebdo, il en avait été le directeur adjoint jusqu’en 2008 et continuait d’y publier, souvent sous le pseudonyme d' »Oncle Bernard ».
Précisons que le journal a été touché le jour de sa conférence de rédaction hebdomadaire, qui a lieu chaque mercredi matin avec tous les journalistes. FIN
Savoir News avec Le Point.fr
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