Des chefs traditionnelles et autorités de la préfecture de l’Ogou ont entamé lundi à l’Evêché d’Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), deux jours de formation sur leur place et rôle dans le processus de décentralisation au Togo, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Cette formation est organisée par l’Ong ODHI (Organisation pour le Développement Humain Intégrale) avec l’appui financier et technique du Projet d’Appui à la Société Civile et à la Réconciliation Nationale(PASCRENA).
Cet atelier vise à contribuer au renforcement de la réconciliation nationale et la restauration du respect du statut de la chefferie traditionnelle en générale et d’une manière spécifique, à promouvoir un dialogue permanent axé sur la réconciliation nationale, la cohésion sociale et le développement entre la chefferie traditionnelle, les populations, la société civile locale et les pouvoirs publics locaux.
L’ouverture des travaux a été présidée par le Préfet de l’Ogou Allagbé Bayédjè. Ce dernier a, dans son allocution mis l’accent sur la place qu’occupe la chefferie traditionnelle dans le processus de décentralisation au Togo.
Pour lui, « Un chef traditionnelle doit être conciliateur et garant de la paix au-delà des us et coutume ». « Il doit veiller au respect du droit coutumier et au règlement de litiges suivant les principes du droit coutumier », a-t-il souligné.
Koffi Mensah Semanou, président du conseil d’administration de l’Ong ODHI a pour sa part, présenté le projet qui fait suite au processus de réconciliation à travers la Commission Vérité Justice et Réconciliation (CVJR).
Les participants plancheront sur plusieurs modules axés sur des thématiques telles que: rôle et place du chef dans le processus de décentralisation ; les droits fondamentaux de la population, sécurité alimentaire et équité genre ; les grands axes des politiques sectorielles de développement du territoire et la bonne gouvernance ; les recommandations de la CVJR et la gestion des crises. FIN
D’Atakpamé Alvin GADJETOR
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