Des organisations de la société civile, leaders communautaires, journalistes et enseignants ont entamé ce mercredi à Lomé, un conclave de trois jours sur la lutte contre la corruption, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Il s’agit de la toute première d’une série de programmes sur la lutte contre la corruption initiée par l’Organisation Non Gouvernementale ALAFIA.
Les activités ont été officiellement lancées par M. Odie Kossi, directeur du renforcement démocratique en présence de la Chargée d’Affaires de l’Ambassade des États-Unis, Mme Dana Banks et de Mme Nicole Dovi Akassi, présidente de l’ONG ALAFIA.
Des responsables de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), de l’Office Togolais des Recettes (OTR), de la Cour des Comptes, de la Cour d’Appel, de l’Ordre des Avocats, et du Conseil du Patronat étaient également présents.
Évaluée à une cinquantaine, les participants à cette formation sont composés de vingt journalistes, vingt enseignants et dix leaders communautaires pour la région maritime. Une autre formation est prévue janvier dans la région des plateaux.
Financée à hauteur de 7.000.000F CFA, cette formation entre dans le cadre des financements du Programme de Démocratie et Droits de l‘Homme de l’Ambassadeur (DHRF) en faveur des activités liées à la promotion de l’Etat de droit, financé par l’ambassade des États Unis.
Selon le représentant du ministre, la corruption est une gangrène sociale, elle demeure un défi à relever pour le Togo et il urge de renforcer les capacités des différents acteurs.
M. Odie a rappelé les différents outils mis en place pour la lutte contre la corruption : l’Autorité de Régulation T&P, l’Office Togolais des Recettes et la cour des comptes,etc.
Pour Mme Daba Banks, la corruption doit être supprimée là où elle existe, au profit du développement, de la démocratie et du bien-être des citoyens.
« La corruption est un sujet très important aussi bien pour le développement que pour la démocratie au Togo. La corruption détruit la confiance des personnes en leurs institutions gouvernementales, leurs organisations de bienfaisance et en leur secteur privés », a-t-elle souligné.
Plusieurs thèmes seront abordés dont l’historique de la corruption, les mesures règlementaires de lutte contre la corruption : enjeux et défis, etc.
Rappelons qu’à travers le DHRF, les USA ont contribué pendant ces dix dernières années à environ 300 millions de francs CFA, pour le renforcement de la démocratie. FIN
Ambroisine MEMEDE
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