Des membres de la Concertation Nationale de la Société Civile du Togo (CNSC) venus des régions Maritimes et Plateaux ont entamé vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours de conclave en vue de définir un argumentaire qui leur permettra de mettre en œuvre des actions contenues dans leur projet »plaidoyer pour les réformes constitutionnelles à la limitation de mandat et au mode de scrutin présidentiel à deux tours », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le préfet de Kloto, Dr Awou Ottéké Apédo en présence de la Présidente du conseil d’administration de la CNSC, Mme Kékéli Agounké, du directeur Exécutif de la CNSC, M.Paul amégakpo et de Ouro-Bossi Tchakondoh de COPED.
»Les deux jours de travaux sont consacrés à l’étude, à l’analyse du contexte politique actuel togolais et à la définition d’un argumentaire qui permettra de conduire notre action de plaidoyer en vue des réformes constitutionnelle et institutionnelles de manière sur la limitation de mandat présidentiel à cinq ans renouvelable une seule fois et l’adoption du mode de scrutin présidentiel uninominal majoritaire à un tour », a souligné Paul Amégakpo.
»C’est une question qui divise la classe politique togolaise, et donc nous sentons que la société civiles constitue aujourd’hui un rempart qui doit jouer sa partition de manière responsable. Nous, membres de la CNSC avons souhaité nous retrouver tous à Kpalimé pour analyser et chercher la meilleure solution pouvant nous aider à amener les acteurs politiques, les gouvernants et les institutions de la républiques à s’accorder sur les réformes et à les matérialiser dans la paix et dans un esprit de consensus », a-t-il précisé.
»Les membres et les sympathisants de l’opposition et du parti au pouvoir étaient dans les rues de Lomé vendredi pour manifester au sujet des réformes constitutionnelles et institutionnelles. Pour nous, les manifestations ne sont que la démonstration d’un rapport de force qui dans le contexte politique togolais actuel, ne permettra pas d’apporter ce qu’il faut aux maux qui minent notre société », a précisé M.Amégakpo. FIN
De Kpalimé, Ahmed Maestro
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