« La police et la gendarmerie feront leur métier avec le professionnalisme et le sens de la responsabilité qui se doit », a rassuré jeudi le ministre de l’administration territoriale, suite aux manifestations parallèles prévues les 21 et 28 novembre à Lomé.
L’alliance « Combat pour l’alternance politique » (CAP 2015), un regroupement de huit partis politiques de l’opposition soutenant Jean Pierre Fabre à la présidentielle de 2015 et des Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH) a appelé ses militants et sympathisants à manifester (marches) ces deux jours pour exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles.
Soupçonnant ce regroupement et ces ODDH de vouloir provoquer une insurrection à la burkinabè à travers ces manifestations de rues, des mouvements et Associations soutenant le chef de l’Etat Faure Gnassingbé ont également appelé à manifester ces deux jours.
Le parti au pouvoir (Union pour la République/UNIR) a également appelé à une marche ce vendredi. Le parti UNIR a également prévu un meeting ce jeudi à Notsé, localité située à environ 95 km au nord de Lomé.
« Les forces de sécurité sont décidés à travailler dans un esprit de collaboration avec les initiateurs et les organisateurs des marches. Si ces initiateurs et organisateurs de la marche ont eux-mêmes un dispositif de sécurité, il est important qu’il y ait un minimum de coordination avec les forces de sécurité pour éviter des incompréhensions et des malentendus », a indiqué M.Bawara.
Selon lui, « la responsabilité de l’encadrement et la gestion des manifestations revient en premier lieu et exclusivement aux forces de sécurité que sont la police et la gendarmerie ».
« Je voudrais rassurer les togolais et les togolaises, les résidents de Lomé particulièrement que toutes les dispositions sont en train d’être prises (…) », a poursuivi le ministre, invitant les organisateurs des manifestations à « respecter les orientations et directives qui ont été indiquées par le gouvernement ».
« Les manifestants seront protégés pour que les meeting puissent se dérouler dans de bonnes conditions. Pour cela, nous voulons travailler dans un esprit de collaboration et de concertation avec les initiateurs et les organisateurs des marches, pour qu’il n’y ait pas d’attitude ou d’actes qui inciteraient aux affrontements, à la défiance vis-à-vis des forces de sécurité ou à la dégradation de biens publics et privés », a ajouté M.Bawara. FIN
Junior AUREL / Ambroisine MEMEDE
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