Deux manifestations de rues sont annoncées pour la deuxième moitié de ce mois : le 21 novembre pour l’alliance « Combat pour l’alternance politique » (CAP 2015), un regroupement de huit partis politiques de l’opposition soutenant Jean Pierre Fabre à la présidentielle de 2015 et le 28 novembre pour les Organisations de Défense des Droits de l’Homme (ODDH).
Principal motif : exiger les réformes constitutionnelles et institutionnelles, notamment le retour à l’Assemblée nationale du projet de loi portant réformes politiques.
Ce texte avait été rejeté le 30 juin dernier par les députés du parti au pouvoir, majoritaire à l’Assemblée nationale faute de consensus sur l’application de la disposition relative à la limitation mandat présidentiel.
Pour l’opposition parlementaire, la nouvelle disposition, une fois adoptée, prendra « effet immédiatement ». Une exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010.
« Aujourd’hui, il faut nécessairement les réformes et tous les togolais aspirent à ces réformes. Seuls le président de la République et son gouvernement sont hostiles à ces réformes. Nous allons pas accepter cette fois-ci qu’on conduise le peuple tout droit dans le mur », a déclaré Me Raphaël Kpandé-Adzaré, président de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH).
« Nous redoutons fortement ce qui s’est passé en avril 2005. Nous appelons les populations à nous rejoindre massivement le 28 novembre pour cette manifestation pacifique », a-t-il souligné.
Rappelons que deux partis politiques de l’opposition siégeant au Parlement ont dans la foulée, initiée une proposition de loi reprenant une bonne partie des dispositions contenues dans le projet de loi rejeté le 30 juin dernier.
Ils entendent déposer ce texte sur le bureau du président de l’Assemblée nationale, après avoir obtenu les 19 signatures à l’hémicycle. FIN
En Photo: Me Raphaël Kpandé-Adzaré
Edem Etonam EKUE
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