Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de deux jours ouvert ce jeudi à Accra (Ghana) se penchera sur deux principaux sujets : la crise au Burkina Faso, après la chute de l’ex-président Blaise Compaoré et la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit dans certains pays de la sous-région ouest africaine.
Blaise Compaoré a été chassé par la rue le 31 octobre dernier, après avoir tenté de modifier la constitution afin de briguer un nouveau mandat en novembre 2015.
La classe, la société civile et les militaires se sont entendus sur une transition d’un an, dirigé par un civil.
Mercredi à Ouagadougou, un accord a été conclu entre ces différentes parties sous la médiation de trois chefs d’Etats de la sous-région, en vue de la formation d’un gouvernement de transition pour une période de 12 mois.
Pour l’instant, aucun nom n’a encore été proposé pour diriger cette transition.
Les dirigeants ouest-africains vont sérieusement plancher sur la situation dans ce pays, pour une sortie de crise apaisée.
S’agissant de la fièvre hémorragique à virus Ebola, les chefs d’Etats de la Cédéao opteront pour une stratégie commune, afin de venir à bout de cette épidémie.
Selon un bilan révisé de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le virus Ebola a tué 4.818 morts dans 8 pays notamment au Liberia, en Guinée et en Sierra Leone.
Selon l’OMS, certains cas comptabilisés dans les bilans précédents ne relevaient pas de l’épidémie à virus Ebola.
Rappelons que le virus Ebola se transmet par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus de personnes ou d’animaux infectés. Il provoque une fièvre caractérisée par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Son taux de mortalité varie de 25 à 90%. FIN
En Photo: Faure Gnassingbé ce jeudi à Accra, lors du sommet
Edem Etonam EKUE
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