Les gouvernements, les entreprises, la société civile etc… ont affiché ce mardi leur ferme détermination à « affronter ensemble les défis du changement climatique » lors du sommet sur le climat dans le cadre de la 69è Assemblée générale des Nations Unies.
Plus de 120 dirigeants du monde dont le chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé participent à cette rencontre. Lundi, le président togolais était à la tribune des Nations Unies lors de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD), rencontre-bilan 20 ans après la conférence du Caire en 1994.
Ce mardi, les discussions ont porté sur le changement climatique, rencontre au cours de laquelle des engagements fermes ont été pris : plus de 130 gouvernements, compagnies, groupes représentant la société civile et peuples autochtones se sont engagés à réduire de moitié la déforestation d’ici à 2020 avant d’y mettre fin d’ici à 2030. Plus de 20 gouvernements et 30 organisations et compagnies ont annoncé qu’ils se joindraient à l’Alliance mondiale pour le climat et une agriculture intelligente, récemment constituée.
Les maires de plus de 2.000 villes dans le monde ont signé un pacte et se sont engagées à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 454 mégatonnes d’ici à 2020.
Selon le secrétaire général des Nations Unies, « le changement est dans l’air » et le sommet tenu ce mardi « a montré une approche mondiale complètement nouvelle face aux changements climatiques ».
A en croire Ban Ki-moon, les différents engagements pris çà et là montrent que « de nombreux partenaires sont prêts à affronter ensemble les défis du changement climatique ».
« Les changements climatiques sont la question déterminante de notre époque. Ils définissent notre présent. Notre réponse va définir notre avenir. Pour faire face à ce défi, nous avons besoin que tout le monde se mobilise », a-t-il souligné.
« Nous avons besoin d’une vision claire. Le coût humain, environnemental et financier des changements climatiques est en train de devenir insupportable », a-t-il précisé.
« Je demande à tous les gouvernements de s’engager à atteindre un accord universel sur le climat à Paris en 2015 (…) », a-t-il ajouté.
Selon les statistiques de l’ONU, d’ici le milieu du siècle, la disponibilité en eau dans les zones déjà sèches devrait diminuer de 10 à 30% en raison des changements climatiques. L’agriculture alimentée par les eaux pluviales fournit jusqu’à 80% de la nourriture dans les pays en développement. Les régimes pluviaux induits par les changements climatiques menacent la sécurité alimentaire.
La fonte généralisée des glaciers va créer des risques de crues soudaines et, au fil du temps, réduire l’apport d’eau annuel provenant grandes chaînes de montagnes, où vivent plus d’un milliard de personnes.
Par ailleurs, le niveau des mers a augmenté d’environ 17 centimètres au cours du XXème siècle, menaçant les habitants des zones côtières etc… FIN
De New York, Ambrosine MEMEDE / Rédaction
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