Kossi Adjodo a officiellement annoncé ce vendredi à Lomé, sa candidature à la présidence de la Fédération Togolaise de Football (FTF). « Je suis candidat à la présidence de la fédération togolaise de football », a affirmé M.Adjodo, ex-membre démissionnaire de l’actuel bureau exécutif de la FTF, lors d’une conférence de presse à l’Hôtel Palm Beach.
« Je suis candidat pour proposer une autre façon de gérer le football togolais dans la transparence et dans le respect des normes, ainsi que des hommes et femmes amoureux du ballon rond » a-t-il déclaré.
Le congrès électif de la fédération togolaise de football se tient en novembre prochain.
« L’état dans lequel se trouve notre football nous interpelle tous », a dénoncé Kossi Adjodo avant de préciser l’origine des maux qui minent le football togolais depuis plusieurs années: « le non-respect des textes et « l’ego démesuré des présidents ».
Pour lui, « il n’y a pas de miracle en matière d’administration du football ». « Il n’existe plus dans ce pays des cadres compétents à même de pouvoir redorer le blason de notre football, d’appliquer les textes et de mettre en place une bonne organisation pour que notre football soit compétitif à tous les niveaux (cadets, juniors, séniors, football féminin) » a-t-il poursuivi.
C’est pourquoi des amoureux du football de toutes les régions du pays « après réflexions et plusieurs tractations » ont placé leur confiance en M. Adjodo, fort de ses 15 ans dans le milieu du football en tant que dirigeant de club, pour incarner « un bureau de consensus national composé de membres compétents et préoccupés par l’intérêt général » au prochain congrès électif de la FTF.
Pour l’heure, il est difficile de connaître le nom de la liste que va présider M. Adjodo ainsi que les autres membres de la liste. Ils seront connus au moment opportun, a-t-il fait savoir. Cependant, Hervé Pizza, membre de l’actuel bureau exécutif de la FTF était aux côtés de Kossi Adjodo à la conférence de presse.
Pour mémoire, Kossi Adjodo, magistrat de son état avait remis son tablier le 18 avril dernier à Gabriel Ameyi, actuel Président de la FTF.
Il déplorait « un management (…) footballistique complètement aux antipodes de toute orthodoxie en la matière » et « une approche personnelle des relations humaines toute aussi (…) désastreuse qu’inconvenante » de ce dernier. FIN
Anani Elom AGBOH
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