Des officiers de police judiciaire, et des agents du personnel de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion des régions Centrale, de la Kara et des Savanes ont été mieux outillés jeudi et vendredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) pour lutter contre torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Les participants à cette rencontre, serviront de formateurs, dans leurs différentes structures.
Organisée par le ministère des droits de l’homme, de la consolidation de la démocratie, chargé de la mise en œuvre des Recommandations de la CVJR, avec la collaboration les ministères de la justice et des relations avec les institutions de la République et de la sécurité et de la Protection civile, cette formation a obtenu l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et du bureau du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme au Togo (HCDH-Togo).
La rencontre a pour objectif de mieux outiller les participants, afin qu’ils contrôlent leurs actions sur le terrain notamment dans le domaine du respect et de la mise en œuvre des droits de l’Homme et des libertés fondamentales.
Les travaux ont été ouverts par les ministres Yacoubou Hamadou (Droits de l’Homme) et Yark Damehame (de la sécurité). Sama Innocent Kpandja, le chargé des Droits de l’Homme au HCDH, ainsi que le préfet de la Kozah, le colonel Bakali Hèmou Badibawu, étaient aussi présents.
Ces officiers de police judiciaire, et des agents du personnel de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion ont été formés pour être des formateurs dans le domaine de la lutte contre la torture et autres peines ou traitement cruels, inhumains ou dégradants, pour des changements de comportements dans le traitement des personnes détenues.
Les personnes détenues ou privées de liberté restent des êtres humains ont leur dignité, quel que soit l’acte commis, a souligné Yacoubou Hamadou.
Il a invité les participants à des changements de comportements notamment dans le traitement des personnes détenues.
« Vous devez faire preuve de vigilance pour prévenir les mauvais traitements dans les centres de détentions, car laisser faire, est passible de même sanction voire même de sanction plus sévères », a-t-il souligné.
Le ministre de la Sécurité a pour sa part, invité les participants à l’application du code pénal et de procédure pénale.
Les participants se sont surtout familiarisés avec les normes interdisant la torture notamment le droit international, le protocole d’Istanbul et la prévention de la torture, des dispositions du code pénal relatives à la répression du crime de torture.
Cette rencontre intervient, après celle tenue en début de semaine à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) et ayant regroupé quelque 33 officiers de police judiciaire et du personnel de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion des régions Maritime et Plateaux. FIN
De Kara Yao DJANTE
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