Quelque 25 travailleurs sociaux de la région des Plateaux ont été formés de lundi à mercredi à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) sur la justice restaurative pour enfants, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Cet atelier de formation initié par le Bureau national Catholique pour l’Enfance (BNCE) avec l’appui financier de l’Union Européenne, a pour objectif d’outiller les participants sur le concept de justice restaurative en vue de leur permettre d’améliorer leurs techniques d’intervention psycho-sociale.
Cette rencontre a également été un cadre d’échange et de partage des conclusions et recommandations d’une étude commanditée par le BNCE sur les aspects juridiques et institutionnels de la justice juvénile et sur les pratiques traditionnelles et contemporaines de transformation des conflits.
Le concept de justice restaurative, la psychologie de l’enfant, les techniques d’intervention psychosociale, l’expérience du BNCE-Togo en matière de prise en charge des enfants en conflit avec la loi et des enfants privés de libertés ont été entre autres des exposés développés au cours de cette rencontre.
Les travaux avaient été ouverts par le directeur de cabinet du ministère de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme, Gani Koffi qui a félicité le BNCE pour son l’engagement aux côtés du gouvernement, relevant que la place de l’enfant n’est pas à la prison, mais dans des institutions pouvant leur permettre de bénéficier de l’accompagnement adéquat et leur inculquer les valeurs cardinales devant faciliter leur insertion dans la société.
Abondant dans le même sens, le directeur exécutif du BNCE Alphonse Akakpo s’est réjoui de la qualité du partenariat qui existe entre sa structure et la direction régionale de l’Action sociale des Plateaux.
Précisons que cet atelier de formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’Appui à la promotion d’une justice restaurative pour enfants au Togo ».
Financé à hauteur de 285.000 euros soit près de 187 millions de francs CFA par l’Union européenne pour une durée de 24 mois, ce projet couvre l’ensemble du pays.
Il vise à favoriser un environnement protecteur et de réinsertion scolaire, socio-professionnelle et familiale de ces enfants privés de liberté, par la promotion et la défense de leurs droits fondamentaux.
Il s’agit de développer et de promouvoir un système de justice juvénile conforme aux normes nationales et aux standards internationaux. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL
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