Quelque 103 jeunes togolais — dont 46 filles — issus de toutes les régions du Togo en conclave depuis le 29 août à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé) sur « les droits sexuels et reproductifs », se sont séparés lundi, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisée par la section togolaise d’Amnesty International, cette rencontre axée sur le thème: « les droits sexuels et reproductifs : les jeunes s’expriment », vise d’une part à renforcer les capacités des jeunes sur des thématiques liées aux droits sexuels reproductifs et d’autres part, à les outiller pour qu’ils puissent jouer un rôle actif dans la création d’un monde au sein duquel chaque jeune pourrait jouir de ses droits sexuels et reproductifs.
Pendant quatre jours, ces jeunes qui ont appris à défendre les droits de l’homme, à cultiver la notion de paix et de tolérance, ont également suivi deux modules à savoir : « engagement militant du jeune » et « santé sexuelle et de reproduction : défi et enjeux pour les jeunes ».
Cette dernière communication présentée par le directeur régional de la Santé des Plateaux, Dr Sodji Adolf, a permis aux jeunes de connaître le rôle de chaque organe sexuel chez l’homme et la femme.
Le conférencier a aussi abordé les risques liés aux IST/VIH/SIDA, à l’utilisation des drogues, aux grossesses précoces et leurs complications affirmant que la composante de la Santé de Reproduction des jeunes doit être soutenue à travers la promotion de la Santé scolaire, des infirmeries, des boîtes à pharmacie dans les écoles.
L’autre temps fort de cette rencontre a été la déclamation des poésies et prestations de slam, qui mettent en relief, le droit du jeune à choisir son conjoint pour mettre fin au mariage forcé dont sont victimes plusieurs jeunes.
Le préfet de l’Ogou, Allagbé Kokou Bayèdjê, qui a ouvert les travaux, s’est réjoui de l’initiative d’Amnesty International qui appui ainsi les efforts du gouvernement pour garantir aux jeunes une santé sexuelle et de reproduction épanouie.
Le directeur de la section togolaise d’Amnesty International, Léonard Atho, a pour sa part, rappelé l’objectif de ce forum qui est d’apprendre aux jeunes à mettre en valeur leurs talents en matière de droits de l’homme, soulignant que les droits sexuels et reproductifs se situent au cœur du développement. FIN
D’Atakpamé Djibril KEROL
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