Le conclave sur l’approche basée sur les droits de l’homme appliquée aux politiques publiques et au secteur de la santé ouvert mardi dernier a pris fin ce vendredi a travers une remise d’attestations aux participants, a constaté une journaliste de Savoir News.
Cette rencontre de quatre jours s’est déroulée dans l’une des grandes salles de conférence du site de la foire Togo 2000, initiative du gouvernement avec l’appui du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH).
Le conclave a pour but d’outiller les participants issus des différents ministères et des institutions sur l’Approche Basée sur les Droits de l’Homme (ABDH) dans la mise en œuvre, le suivi-évaluation des politiques de développement telles que la SCAPE (Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l’Emploi) en lien avec le secteur de la santé.
L’ABDH est un cadre conceptuel, une méthodologie qui a pour but de garantir que les droits des personnes marginalisées et discriminées soient placés au centre des politiques de développement.
Etaient présents à la cérémonie de clôture, les ministres de la planification Djossou Sèmodji et son collègue de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques Kako Nubukpo.
Ce dernier n’a pas manqué de relever l’importance que revêt cet atelier dans le processus de développement actuel du Togo.
« L’ABDH me semble quelque chose d’incontournable, parce que le développement dont nous parlons : c’est pour l’humain. On ne peut pas concevoir le développement sans mettre au cœur, le développement l’humain. C’est dès maintenant que nous devons vulgariser l’approche basée sur les droits humains, parce que si demain nous devons évaluer une politique publique, ce serait sur la base de ces indicateurs. Chacun doit se sentir responsable de ce qui se joue à l’heure actuelle », a-t-il souligné.
« Je crois que nous sommes dans une phase importante du développement de notre pays, celle de construire ensemble les ressorts du développement. Et nous devons aller plus loin pour construire les éléments d’une démocratie véritable », a précisé Kako Nubukpo.
Mme Ige Olatokunbo la représentante résidente du HCDH a, quant à elle félicité les participants pour le travail abattu. Elle a également émis le souhait que les documents élaborés occupent une place dans leur quotidien.
Cet atelier de formation a été clôturé par une remise d’attestation à tous les participants.
Rappelons que le HCDH a déjà contribué à l’organisation de trois ateliers de formation relatifs à l’ABDH : le premier sur les droits de l’homme de façon générale en janvier 2012, le second sur les indicateurs des droits de l’homme en mars 2012 et le troisième sur la prise en compte des droits de l’homme dans le budget national en juin de la même année. FIN
Chrystelle MENSAH
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