Les fils et filles de la préfecture du Zio ont célébré samedi dans l’allégresse, la 44è édition de leur fête annuelle traditionnelle « Ayiza » ou la fête de la dégustation des premières récoltes du haricot, légumineuse très riche en protéine et consommée dans tous les ménages du pays.
C’est le stade Dr Kaolo de Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé) a qui a servi de cadre à cette fête célébrée le deuxième samedi du mois d’août.
Placée cette année sous le thème : « Culture, pilier du développement », +Ayiza+ est une fête qui porte toute l’histoire de la ville de Tsévié. Les ancêtres ont quitté Agbogbomé pour s’installer à Tsévié. Ces derniers avaient semé du haricot et, voulant attendre un peu la fin de la récolte, ce sont finalement installés, d’où le nom Tsévié : vient de +Tsé+ (qui signifie produire) et +Vié+ (qui signifie un peu).
Pour les fils et filles de la préfecture du Zio, « Ayiza » est également une fête de retrouvailles.
Plusieurs personnalités parmi lesquelles les ministres John Siabi Kwamé-Kouma Aglo (travail, de l’emploi et de la sécurité sociale) et Gourdigou Kolani (fonction publique) ont assisté à cette célébration, très riche en couleurs.
Dans son discours, Gourdigou Kolani — représentant le chef de l’Etat — a invité les fils et filles de la préfecture du Zio à être fiers, d’exprimer leur identité culturelle.
« +Ayiza+ est l’occasion pour vous d’envoyer à tous et à chacun, un message de paix, de fraternité, de solidarité, de réconciliation entre les filles et les fils d’une même nation », a-t-il souligné.
Selon lui, tout projet de développement d’une localité doit prendre en compte, les spécificités culturelles des communautés qui la composent.
Et c’est conscient de cette évidence, que le gouvernement « s’emploie chaque jour pour l’appropriation et la mise en œuvre de politique culturelle dont s’est doté notre pays depuis 2011 ».
« C’est aussi pour mieux accompagner les acteurs culturels et améliorer la visibilité de toutes nos expressions culturelles qu’un inventaire général du patrimoine culturel du Togo, a été réalisé ces dernières années et que le fonds d’aide à la culture a été rendu opérationnel par le gouvernement depuis 2013 », a précisé Gourdigou Kolani.
Au Togo, une vingtaine de fêtes traditionnelles sont célébrées chaque année dans le pays. Elles permettent aux fils et filles (vivant au pays et de la diaspora) des différentes localités de se retrouver et de discuter des différents problèmes, afin d’impulser le développement de leurs milieux. FIN
Edem Etonam EKUE
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