La deuxième phase projet « Promotion des droits des détenus », initié par le Barreau du Togo et financé les Etats-Unis, sera officiellement lancée jeudi, a appris mardi l’Agence Savoir News auprès de ladite Ambassade.
Ce projet vise notamment à décongestionner les prisons et améliorer les conditions de vie des détenus. La première phase a été financée en 2013 à hauteur de 20 millions de F.CFA (environ 40.000 dollars) et ce don s’inscrit dans le cadre du Fonds de Démocratie et des Droits de l’Homme (DHRF) de l’Ambassade des USA.
Ce Fonds appuie les organisations locales, en leur accordant une subvention pour la réalisation des projets ayant pour but de promouvoir et de supporter l’instauration des institutions démocratiques, le pluralisme politique et les Droits de l’Homme au Togo.
La deuxième étape du projet « Promotion des droits des détenus » vise à faire libérer trois cents détenus répertoriés dans les cinq régions du Togo.
A travers la première phase, plus de 300 détenus ont pu avoir accès aux services juridiques.
Cette subvention a également permis à tout prisonnier en détention préventive pendant une durée qui couvre ou dépasse la moitié du maximum de la peine encourue sans procès, de recouvrer la liberté.
La première étape a aussi permis d’équiper un bureau de l’Institut des droits de l’Homme du Barreau du Togo (I.D.H.-BT), en vue d’aider ses membres à faire accélérer le suivi et le traitement des cas, et contribuer à désengorger les lieux de détention.
Au Togo, la plupart des prisons sont surpeuplées, en raison de la lenteur des procédures judiciaires. A titre d’exemple, la prison civile de Vogan est surpeuplée à 135%, de Dapaong (à 190%), d’Aného (à 207%), d’Atakpamé (à 220%), de Notsé (à 269%), de Lomé (à 295%), selon les récentes enquêtes de la Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH).
La prison de Tsévié bat le record avec une surpopulation excédentaire de 407% », affichent les chiffres. FIN
Edem Etonam EKUE
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