Une vingtaine d’acteurs de la société civile venus du Bénin, du Burkina-Faso et du Togo, ont entamé lundi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), quatre jours de formation en foresterie analogue, a constaté le correspondant de l’Agence savoir News.
Organisée par l’Ong +les Compagnons Ruraux-Togo+, cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme de Promotion de la Foresterie Analogue en Afrique de l’ouest, financé par le Réseau +International Analog Forestry Network+ basé au Costa-Rica.
L’objectif de cette formation est de renforcer les capacités des participants en foresterie analogue et de faire d’eux, des formateurs en la matière.
« Nous avons organisé cet atelier de formation, afin d’aider ou d’accompagner ces acteurs de la société civile dans la réhabilitation des écosystèmes forestiers, afin qu’ils maîtrisent ce nouveau outil de réhabilitation de forêt qu’est la foresterie analogue », a expliqué Jules Adjima, directeur exécutif de l’Ong Les Compagnons Ruraux Togo.
« Il est vrai que bientôt 10 ans, nous avons appris le concept au Srilanka et au Zimbabwe et avons mis en place un site de pilote de formation au Togo pour l’Afrique de l’ouest et un autre au Cameroun pour l’Afrique centrale. Aujourd’hui, il y a urgence de promouvoir le concept dans la sous région. Raison pour laquelle nous organisons cet atelier », a-t-il souligné.
Pour le directeur exécutif de l’ong +les Compagnons Ruraux+, la rencontre de Kpalimé vise à former les participants sur le concept de la foresterie analogue, afin qu’ils soient outillés pour devenir à leur tour des formateurs.
Selon Gabriel Youndjie Koleoko (formateur), « la foresterie analogue en un mot, est une forêt que l’on crée en imitant la forêt naturelle sous une forme économique pour sauvegarder aussi l’aspect culturel. Puisque nous sommes en train de perdre beaucoup dans la biodiversité, il faut commencer à régénérer la forêt », a expliqué Gabriel Youndjie Koleoko.
« Non seulement la régénérer mais aussi rétablir nos cultures qui disparaissent. NOus devons aussi réfléchir à certaines formes d’agriculture qui deviennent de plus en plus agrochimique. Durant ces quatre jours, nous essayerons de former ces +ambassadeurs+ de la foresterie analogue, afin qu’ils sauvegardent nos forêts, de sorte à préserver la biodiversité du continent africain », a-t-il indiqué.
Pour la journée de lundi, les participants ont écouté trois communications dont la « Méthodologie de mise en œuvre d’un projet de Foresterie analogue » et les « principes de la foresterie analogue ». FIN
De Kpalimé, Maestro Mensah ASSOGBAGUE
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