La ministre du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes, Mme Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé, a poursuivi du 5 au 7 juin, dans les préfectures de Blitta, Haho, Anié, et Est Mono, sa tournée de soutien sur le terrain au produit +Accès des Pauvres aux Services Financiers+ (APSEF), a constaté un envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
Premier produit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), l’APSEF vise à rendre accessibles, les services financiers aux plus démunis, par l’entremise des Institutions de micro-finances.
Cette nouvelle tournée de Mme Tomégah-Dogbé lui a donc permis de sensibiliser les populations des localités visitées et de suivre sur place, les prestations des institutions de micro finances partenaires.
Que ce soit à Blitta (première étape de ce périple), à Notsé et Tohoun (deuxième étape) ou à Anié et Elavagnon (troisième étape), elle a animée dans chacune de ces localités, un meeting de sensibilisation en présence de plusieurs milliers de femmes et autres potentiels bénéficiaires de ce programme.
Partout où elle est passée, la ministre a félicité les femmes pour leur forte mobilisation, expliquant que l’APSEF a pour finalité entre autre de contribuer à l’insertion des pauvres sur le marché de la finance inclusive, en appuyant la réalisation des activités génératrices de revenus et en développant la culture de l’épargne.
« L’APSEF n’est pas un don ni une récompense, mais un petit crédit remboursable avec un intérêt minime », a-t-elle ajouté, demandant aux populations de ne pas se laisser leurrer par les marchands d’illusion, mais de respecter les conditions d’octroi pour en bénéficier et sortir de l’extrême précarité.
Elle a en outre insisté sur la nécessité de préserver la paix sans laquelle aucun pays ne peut se développer.
A chaque étape, la présentation de l’APSEF a été assurée par le responsable des opérations et du partenariat au FNFI, Yves Gnaba, qui a éclairé les populations afin de dissiper les rumeurs et inquiétudes colportées autour du produit.
Les différents préfets se sont réjouis de cette initiative du ministère du Développement à la Base qui vient selon eux, sauver les populations des escrocs.
La ministre et sa délégation ont également assisté à des séances de sensibilisation, et de formation sur ce produit ainsi qu’à des opérations d’octroi de crédits, à travers des sketchs présentés par les structures de micro finances partenaires du FNFI dans ces localités.
Dans toutes ces localités, Mme Tomégah-Dogbé a marqué un arrêt dans les marchés où elle s’est rendue auprès des groupements pour rencontrer les femmes bénéficiaires, les écouter, recueillir leurs difficultés et les encourager à souscrire au programme APSEF.
A Blitta et à Notsé, la délégation a reçu le renfort du ministre des Sports et des Loisirs, Angèle Amouzou-Djaké.
Rappelons qu’à travers le produit APSEF, des prêts de petits montants (au plus 30.000 F.CFA) sont octroyés à des couches pauvres notamment des femmes à des taux très bas (5% sans caution matérielle ni de garantie), afin de leur permettre d’avoir de peu de ressources dont elles ont besoin pour développer des activités génératrices de revenus.
Une seule condition pour bénéficier du crédit : le bénéficiaire doit seulement faire partie d’un +groupement solidaire+ (4 à 6 personnes).
L’Etat togolais compte accompagner avant la fin de cette année, au moins 300.000 personnes à développer leurs activités génératrices de revenus. Au total, 2 millions de togolais devraient bénéficier sur le long terme des produits liés au fonds. FIN
D’Atakpamé, Djibril KEROL
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