Démarrées le 19 mai, le dialogue entre responsables des partis parlementaires en vue des réformes constitutionnelles et institutionnelles a bouclé son dernier délai ce samedi, alors que le document final n’est pas encore rédigé, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Les protagonistes ont alors sollicité deux jours supplémentaires pour peaufiner le texte final.
« Nous avons terminé ce soir, le délai fixé normalement pour ce dialogue. La séance de cet après-midi a consisté à passer en revue les discussions menées, en particulier à adopter le compte-rendu de la séance de la veille. A ce stade, nous avons constaté qu’on ne pouvait pas adopter le rapport final et qu’il fallait peut-être solliciter la prorogation de quelques jours pour pouvoir adopter un texte final à soumettre au gouvernement », a déclaré à la presse Mgr Nicodème Barrigah, facilitateur du dialogue.
« La prorogation que nous avons convenu de solliciter pour l’adoption du document ne doit pas dépasser deux jours. Je pense que l’essentiel peut être fait en deux jours. Je pense que le mardi ou le mercredi, on pourra se retrouver pour la conclusion des documents », a-t-il souligné.
Selon le Prélat, « tant qu’un dialogue n’est pas achevé, il est prématuré de donner les conclusions ».
« Vous n’imaginez quand-même pas que des questions de cette importance puissent être débattues en trois jours et parvenir à des conclusions assez consensuelles. Cela relève de l’utopie », a ajouté Mgr Barrigah (Photo).
Au total 12 points ont été abordés par les parties prenantes aux discussions notamment la durée et de la limitation du mandat présidentiel, le mode de scrutin pour les élections, les conditions d’éligibilité du président de la république et la réforme de la cour constitutionnelle, les élections locales, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) et le caractère républicain de l’armée.
L’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara (nord) était également au menu des discussions.
Ces deux marchés avaient été ravagés en janvier 2013, dans des incendies qualifiés de « criminels » par le gouvernement. Pas de pertes en vies humaines, mais les dégâts sont énormes : près 6 milliards de F.CFA de perte.
Une commission d’enquête a été mise sur pied par le gouvernement en vue de faire la lumière sur ce drame. Au total 37 personnes – pour la plupart des responsables et militants de l’opposition – ont été, inculpées. Plusieurs d’entre eux ont bénéficié d’une liberté provisoire. FIN
Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire) / Rédaction
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