Les membres de la Convention des Femmes pour l’Union pour la République (CFU) étaient ce samedi à l’Eglise Saints martyrs de l’Ouganda où elles ont prié et implorer le Seigneur, afin que les jeunes lycéennes enlevées par le groupe Boko Haram au Nigeria, soient libérées.
Célébrée par le Révérend Robert Kpomada, cette messe vise également à soutenir les parents de ces lycéennes.
Environ 276 lycéennes ont été enlevées le 14 avril à Chibok (nord-est), l’un des fiefs de Boko Haram. Actuellement, quelques 223 sont encore détenues par des éléments de ce groupe islamique.
Selon le Révérend Robert Kpomada, il est important de savoir qu’à la femme, Dieu a confié l’homme, puisque la femme grâce à l’expérience spéciale de sa maternité semble doter d’une sensibilité spécifique pour l’homme et pour ce qui constitue son véritable bien.
« Plaise au Seigneur que notre démarche spirituelle, comme un accent fumant apaise le cœur de ces enfants-là, de leurs parents et de leurs amis. Ce drame qui se passe au Nigéria nous touche également, car sommes aussi des personnes humaines. Que notre prière touche le cœur des geôliers et que ces enfants retrouvent une vie normale », a souligné le Prêtre.
Pour Me Lawson de Souza Kayi Raymonde, présidente de la CFU, la femme n’est pas « maltraitée » au Togo.
« Au Togo, nous pouvons être très fiers de ce qui se passe au niveau des femmes. Les femmes détiennent beaucoup de choses au Togo. Je crois qu’on est sur la bonne voie. Pour la préservation de la paix, je pense que l’appel qui est lancé aux femmes, c’est de tous nous regrouper », a-t-elle souligné.
« Quelle que soit notre appartenance politique, ethnique ou religieuse, nous devons nous serrer les coudes, nous tenir la main pour faire évoluer la politique vis-à-vis des femmes au Togo », a ajouté Me Lawson de Souza Kayi Raymonde.
Jeudi dernier, une centaine de femmes et jeunes filles de plusieurs organisations de la société civile ont marché dans les rues de la capitale togolaise pour exiger la libération immédiate de ces lycéennes.
Rappelons que dans une vidéo rendue publique lundi dernier, Boko Haram a exigé la libération de prisonniers de ses éléments en échange de ces lycéennes. Demande aussitôt rejetée par les autorités nigérianes. FIN
Ambroisine MEMEDE
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