« Rencontre d’échanges » à la Primature: Voici l’intégralité de la déclaration de Me Dodji, membre de la délégation de la Coalition « Arc-en-ciel »

Voici l’intégralité de la déclaration faite par Me Dodji (président du Comité d’Action pour le Renouveau /CAR et membre de la délégation de la Coalition « Arc-en-ciel ») aux journalistes à la sortie des entretiens avec le Premier ministre Séléagodji Ahoomey-Zunu ce jeudi à la Primature.

Question: Vous venez de sortir d’une rencontre avec le Premier Ministre, dites-nous de quoi avez-vous discuté avec lui ?

Me Dodji Apévon :<

/strong> Nous avons rencontré le Premier Ministre et l’objet de la rencontre est essentiellement porté sur les réformes qui sont un boulet que nous trainons depuis des années dans ce Pays. Et le Premier Ministre a voulu écouter notre position sur le sujet. S’agissant des reformes, nous avons entendu le Chef de l’Etat dire que ces réformes doivent se faire à l’Assemblée nationale. Nous avons réagi en disant que depuis l’Accord Politique Global, nous nous sommes entendus au niveau de la classe politique que ces reformes doivent être discutées dans un cadre qui puisse permettre le consensus.

Une fois le consensus réalisé, on peut tranquillement aller à l’Assemblée nationale.

Car à l’Assemblée nationale, c’est la loi de la majorité. Nous voulons qu’un cadre soit défini pour nous permettre d’avoir ce consensus avant d’aller à l’Assemblée nationale.

Nous sommes revenus abondamment sur ce cadre et nous avons expliqué au Premier ministre, la nécessité de la mise en place de ce cadre ad hoc qui puisse permettre justement, conformément à ce que l’Accord Politique Global a prévu, de réaliser justement ce consensus avant que l’Assemblée ne se saisisse de ce dossier-là.

Q : Que peut-on retenir en ce moment en terme d’acquis ?

R : Le Premier Ministre nous a écoutés et a estimé que ce que nous disons se comprend, parce qu’il dit qu’ils n’ont pas encore pris une position sur le sujet. C’est pour cela qu’ils ont voulu écouter les partis qui ont des élus à l’Assemblée Nationale.

Puisqu’en fin de compte, ce sont ceux-là qui vont adopter le texte éventuellement à l’Assemblée. Nous pensons qu’il faut absolument que ce cadre ad hoc soit institué pour que chaque parti politique exprime clairement sa position sur les grands sujets de réforme qui nous attendent dans ce pays. Des cadres antérieurs ont travaillé sur le sujet, il y a un certain nombre de points d’accords et de désaccords, mais il faut qu’on aille dans un cadre pour que finalement, on connaisse la position de tout le monde sur le sujet avant que l’Assemblée ne connaisse un jour, de ce dossier.

Q : Des dialogues ont été initiés de par le passé sauf qu’il y a eu des préalables qui ont fait que les dialogues n’ont pas abouti. Est-ce que là, vous êtes rassurés que vous allez pouvoir aboutir à une solution acceptable ?

R : Personne n’a parlé de préalable. Parlons du présent. Tout ce que vous dites est du passé, nous parlons du présent. Donc on n’a pas posé de problème de préalable.

Q : Est-ce que cela ne risque pas de trainer étant donné que le temps aussi vous accule ?

R : Non, cela ne va pas trainer puisque des cadres successifs ont travaillé sur les questions antérieures. Le dernier cadre qui a travaillé sur le sujet, c’est le CPDC rénové et puis ensuite le cadre élargi aux partis qui ont des élus à l’Assemblée Nationale. Tous les travaux effectués par ces cadres doivent être rassemblés et pour que finalement nous puissions nous assurer que tout le monde a la même vision, a la même lecture de ces reformes. Donc si nous avons la bonne volonté, en moins d’une semaine, on peut la boucler rapidement ce dossier et passer justement à l’Assemblée nationale.

Q : Quel est le meilleur cadre, selon vous ?

R : Il n y a pas de meilleur cadre. C’est le cadre de réflexion qui nous permettra d’avoir le consensus. C’est tout. FIN

Transcription faite par Sosthène HOUMEY-HAKEH (Stagiaire)

Savoir News, une équipe jeune et dynamique

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H