Des représentants des organisations paysannes et autres acteurs locaux se sont retrouvés lundi à Lomé pour dresser le bilan des activités avec l’Association pour la Coopérative internationale promu par CONFCOOPERATIVE (confédération des coopératives italiennes).
La rencontre s’est déroulée dans un grand hôtel de la capitale en présence des représentants de ladite Association.
+Coopermondo+ représente neuf fédérations nationales de plusieurs secteurs : agriculture, santé, immobilier crédit, pêche, culture, tourisme, sport, emploi, consommation etc…
Le partenariat Coopermondo/organisations paysannes vise notamment à promouvoir le secteur agricole au Togo. Cette confédération des coopératives italiennes a déjà injecté environ 1,850 million d’euros (soit 1,213 milliard de F.CFA) pour appuyer des producteurs togolais.
« C’est un appui qui est venu au bon moment appuyer les efforts des acteurs du secteur agricole, parce qu’ils ont besoin des moyens financiers pour agrandir et aménager leurs unités de transformation. Ils ont aussi besoin de moyens pour acquérir d’autres équipements pouvant leur permettre d’augmenter leurs capacités de production », a indiqué Layi Salami, président de la coopérative des transformateurs de produits agricoles du Togo (COTPAT).
« A cet titre, le crédit a pu permettre à certains, d’augmenter leurs chiffres d’affaires et d’avoir un peu plus de bénéfice et de créer beaucoup de main d’œuvre et d’emplois », a-t-il souligné.
Matéo Passini, président de +Coopermondo+, a pour sa part, mis un accent particulier sur la collaboration entre les secteurs financier et agricole.
« Notre objectif, c’est qu’il y ait une cohésion dans la démarche de ces deux composantes », a-t-il précisé.
+Coopermondo+ a pour objectif notamment de valoriser le mutualisme des coopératives à travers des projets et actions de coopération internationale en encourageant le développement économique et social durable, dans les pays émergents.
Cette Association développe ses actions en créant des synergies entre les personnes, les territoires, les centres de recherches, les institutions nationales et internationales, en se basant sur les besoins réels des bénéficiaires, sur les connaissances et compétences locales, dans l’optique d’un échange réciproque et la centralité de la personne humaine. FIN
Edem Etonam EKUE
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