Les responsables du Mouvement des Etudiants et Elèves du Togo (MEET), relâchés après quelques jours de détention à la prison civile de Lomé, se disent « déterminés » à poursuivre la +lutte+ jusqu’à satisfaction de leurs revendications.
Komlanvi Akomabou Kondo et Magnou-Sarra Nalou, respectivement président et vice-président du MEET, ont été remis en liberté jeudi dernier, après quatre jours à la prison civile de Lomé.
Ces derniers, ainsi que dix autres de leurs camarades avaient été arrêtés, suite à des manifestations sur le campus après une Assemblée générale du MEET dispersée aux gaz lacrymogènes. Les autres avaient été déjà libérés au lendemain de leur interpellation.
Komlanvi Akomabou Kondo et Magnou-Sarra Nalou étaient face aux journalistes vendredi après-midi, rencontre au cours de laquelle ils ont réaffirmé leur détermination à « aller jusqu’au bout ».
« Ils nous ont déposés à la prison civile de Lomé sans motif. Après quatre jours, on nous libère sans nous dire concrètement ce pour quoi nous avons été déposés.
L’essentiel, c’est que nous sommes de retour et nous avons la tête haute pour poursuivre la lutte», a déclaré Komlanvi Akomabou Kondo.
« Nous avons accepté volontiers de porter la croix, nous n’allons pas reculer, nous ne baisserons pas les bras. Nous sommes maintenant plus que déterminés à aller au bout. Nous appelons les camarades à se tenir prêts. Pas question de faire marche arrière, si nos revendications ne sont pas satisfaites », a-t-il affirmé.
Rappelons que le MEET est considéré comme l’un des principaux mouvements estudiantins pour avoir secoué à plusieurs reprises le gouvernement à travers des manifestations sur le campus. FIN
Edem Etonam EKUE
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