Une rencontre de présentation de l’emprunt obligataire par appel publique à l’épargne de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC-EBID) a eu lieu ce jeudi dans un grand hôtel de la place, a constaté une journaliste de l’agence Savoir News.
La rencontre a vu la participation des personnalités politiques, financiers et des opérateurs économiques.
Cette opération d’emprunt obligataire qui a débuté depuis le 18 février se poursuivra jusqu’au 18 mars en vue de récolter un montant de 40 milliards de FCFA avec une maturité de 7 ans pour la réalisation de 8 projets dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) dans les secteurs de l’industrie, de l’hôtellerie, des banques et finances, de la télécommunication. Le prix unitaire de l’obligation est fixé à 10.000 FCFA avec un taux d’intérêt de 6,5% net par an.
Ladite opération a obtenu les autorisations de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et du Conseil Régional de l’Epargne Publiques et des Marchés Financiers (CREPMF).
Notons que c’est la troisième opération du genre émise par la BIDC après celle de 2006 et 2010. Les sociétés de Gestion et d’Intermédiation CGF Bourse (Sénégal) et SGI Togo sont les arrangeurs et Chefs de File de cette émission obligataire.
« Nous accompagnons la BIDC pour cette opération. Cet emprunt offre plusieurs avantages grâce au taux d’intérêt qui est acceptable. Chaque semestre, une part des intérêts sera versée aux bénéficiaires. La BIDC est une grande institution à laquelle il faut avoir confiance », a précisé Mme Marie Odile Sène Kantoussan, directrice générale de la Compagnie de Gestion Financière et de Bourse (CGF Bourse).
La même opération est lancée dans les autres pays de la CEDEAO et si le montant est atteint avant le 18 mars, l’opération sera clôturée.
En rappel, la BIDC est une institution financière internationale appartenant aux quinze états membres de la CEDEAO. Elle est créée en 1999 avec pour vocation de contribuer à la création des conditions permettant l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégrée. FIN
Chrystelle MENSAH
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