Le Relais Estudiantin pour la Promotion de la Citoyenneté et des Droits de l’Homme (REP-CDH) – l’une des associations estudiantines – a demandé samedi, la libération des étudiants interpellés jeudi et vendredi, suite à des manifestations sur le Campus de Lomé.
Des heurts entre forces de l’ordre et étudiants ont été enregistrés jeudi sur le Campus de Lomé, après une Assemblée générale du Mouvement pour l’Epanouissement de l’Etudiant Togolais (MEET) dispersée à coups de gaz lacrymogènes. Le rassemblement n’était pas autorisé par les premiers responsables de l’Université de Lomé. Douze étudiants auraient été interpellés lors de ces affrontements, selon le MEET.
Vendredi, Komlanvi Akomabou Kondo, le président du MEET et son deuxième vice-président ont été interpellés, suite à l’annonce d’une nouvelle Assemblée générale.
Dans un communiqué rendu public, le REP-CDH demande la libération des étudiants interpellés et exhorte les autorités à « communiquer davantage et de manière plus ample sur les réglementations en vigueur, car la répression sans pédagogie efficiente en amont est source de frustration compréhensible, qui peut expliquer les débordements » souvent observés sur les Campus.
« Notre association pense fondamentalement que les problèmes qui se posent à nos universités qui sont dans de divers processus de réformes en vue de leurs modernisations, doivent trouver leurs solutions autours d’un cadre d’échanges serein, sincère et permanent qui doit se départir de toutes formes de violences d’où qu’elles proviennent », souligne le REP-CDH dans le communiqué signé de son président Attisso Mathieu Désiré Agada.
Le REP-CDH relève un « déficit de communication » entre les autorités et les étudiants, affirmant que ce facteur « porte un sérieux préjudice à l’essor de la sécurité collective des membres de la communauté universitaire ».
« Nombreux sont nos camarades qui ne distinguent pas les caractéristiques d’une Assemblée Générale (AG), de ceux d’une manifestation publique de regroupement de la communauté estudiantine (Manif). Aussi faut-il remarquer que nos camarades ne sont pas suffisamment sensibilisés sur les règles qui régissent la tenue de ces deux types de rassemblement au sein des universités publiques du Togo », précise le REP-CDH.
Précisons que le MEET est considéré comme l’un des principaux mouvements estudiantins pour avoir secoué à plusieurs reprises le gouvernement à travers des manifestations sur le campus. FIN
Photo @ Archives
Edem Etonam EKUE
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