L’organisation chrétienne ꞌꞌCompassion Internationalꞌꞌ a lancé vendredi à Lomé, son nouveau programme de survie de l’enfant, dénommé « Child Survival Program » (CSP), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
C’est l’Eglise « Vie Profonde » de Kélégougan qui a servi de cadre à cette cérémonie, présidée par Mme Dédé Ahoéfa Ekoué ministre de l’action sociale en présence de plusieurs fidèles chrétiens.
Cette cérémonie été couplée avec l’inauguration du bâtiment devant abriter ledit programme.
La ministre était entourée de Peter Komlavi Ataty, directeur national de compassion Togo, des représentants de compassion international Angleterre et Afrique.
Compassion international est une organisation chrétienne fondée en 1952 par le Rév. Everett Swanson.
Aujourd’hui, cette organisation assiste plus d’un million d’enfants nécessiteux dans plus de 27 pays. Au Togo, cette Ong a été installée en 2008 avec une croissance progressive en partenariat avec les églises évangéliques du Togo. Elle met en exergue les valeurs que sont l’intégrité, l’excellence, la bonne gestion et la dignité.
« Child Survival Program » est un nouveau programme de ce ministère de développement holistique de l’enfant qui vise à sauver, nourrir et développer les mères et de leurs bébés.
Il supporte les grossesses à risque et a pour objectif de tout mettre en œuvre pour que l’enfant naisse et grandisse dans de très bonnes conditions et qu’il ait toutes les chances de survivre.
C’est un programme exécuté en faveur des enfants jusqu’à 4ans. Ce dernier vient s’ajouter aux trois anciens, notamment le programme de développement de l’enfant par parrainage (CDSP) qui prend en compte les enfants de 3 à 22ans, celui de développement du leadership (LDP) pour les enfants de 16ans et plus, et les interventions complémentaires (CIV).
« Nous sommes prêts à lutter pour la vie des enfants et par la grâce de Dieu, plusieurs enfants seront sauvés », a déclaré M. Justin représentant de compassion Angleterre. Selon lui, chaque enfant est un don précieux de Dieu : « aucun de ces enfants n’est une erreur et Dieu souffre lorsqu’un de ses enfants meurt. Le programme va permettre aux enfants de survivre et de se développer ».
Selon Mme Ekoué, les interventions de l’Ong Compassion s’inscrivent dans la droite ligne des priorités nationales en matière de promotion et de protection des droits de l’enfant.
« Aucune nation au monde ne peut se développer à la hauteur de son potentiel si elle n’accorde une attention soutenue à ses enfants », a souligné la ministre.
Dans le but de promouvoir une prise en charge institutionnelle qui réponde aux besoins des enfants vulnérables et à leur intérêt, des documents stratégiques ont été élaborés et adoptés. Il s’agit en particulier du document des normes et standards applicables aux structures d’accueil et de protection des enfants vulnérables au Togo adopté en conseil des ministres le 4 août 2010, des lignes directrices nationales relatives au paquet minimum de services aux enfants vulnérables etc.
« Le gouvernement avec l’appui de ses partenaires, s’engage aujourd’hui dans un programme d’appui social aux familles les plus démunies à travers le projet de transfert monétaire », a précisé Mme Ahoéfa.
Selon ses explications, c’est une opération qui consiste à apporter mensuellement un soutien financier aux mères ou enfants âgés entre zéro et 24 mois et aux femmes enceintes d’au moins trois mois. Il vise à prévenir la malnutrition chronique ou sévère: « à sa phase pilote réalisée dans les deux régions les plus pauvres du pays notamment Kara et savanes, cette opération devra toucher, en terme d’effective, 11.500 enfants et femmes enceintes », a-t-elle précisé.
« La santé des femmes et des enfants demeurent également au cœur des préoccupations du président de la république. C’est fort de son ferme engagement pour cette cause noble sur le plan humain et moral et prioritaire pour le développement économique de notre pays, que le chef de l’Etat a lancé depuis 2010, la campagne accélérée pour la réduction de la mortalité maternelle en Afrique (CARMMA). Cette initiative de haut niveau a amené le gouvernement à subventionner les frais liés à 90% contribuant ainsi à réduire les taux de décès des femmes ainsi que celui des enfants au cours des accouchements », a ajouté la ministre. FIN
Ambroisine MEMEDE
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