Un Atelier de Formation des formateurs sur le Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP) se tient à Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), afin de permettre aux participants de mieux cerner tous les contours de ce Mécanisme, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Les efforts de l’Afrique pour l’éradication de la pauvreté, la promotion de la croissance et du développement durables (…), ont conduit les chefs d’Etat du continent à créer le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) en 2001. Cette vision a été renforcée en juillet 2002 d’une Déclaration sur la Démocratie, la gouvernance démocratique, politique, économique et des entreprises.
Selon les termes de cette Déclaration, les Etats participant au NEPAD « croient en un gouvernement juste, honnête, transparent, responsable et participatif « .
La rencontre d’Atakpamé a vu la présence du Prof. Charles Kondi Agba, président de MAEP. Il avait à ses côtés, le président de la délégation spéciale de la commune d’Atakpamé Kassegne Adjonou et le Directeur sous régional de la MAEP Hassan Tenaka.
La déclaration sur la démocratie, la gouvernance démocratique et politique a engagé les Etats participants à mettre n place un Mécanisme appelé « Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP), chargé de promouvoir l’adhésion à ses engagements et leur réalisation.
Depuis sa création en 2003, 33 pays sont devenus membres de ce Mécanisme.
Dix sept pays ont achevé le processus d’évaluation. La mise en œuvre du processus a connu diverses fortunes suivant les pays. En Afrique de l’ouest, seuls le Ghana, le Nigeria, le Bénin, le Burkina Faso et le Mali ont achevé le processus d’évaluation et sont à la phase de mise en œuvre du plan d’Action National.
Le Togo pour sa part, a adhéré au MAEP le 28 juin 2008 à Sharm El Cheik, lors du 9e Forum des chefs d’Etats et de gouvernement du MAEP. La mise en œuvre du Mécanisme au niveau national a reçu l’appui technique et financier de la fondation Hanns Seidel qui a financé plusieurs missions d’échanges avec les pays voisins et des ateliers de formation des acteurs gouvernementaux et non-gouvernementaux.
L’atelier d’Atakpamé a pour objectif de former les formateurs des membres de la commission Nationale du MAEP et de la concertation Nationale de la société Civile, afin d’obtenir leur implication dans le processus et d’encourager leur pleine participation qualitative et quantitative au déroulement de toutes les activités à mener dans le cadre de la mise en œuvre du processus au Togo.
Cet atelier permettra également aux participants de comprendre le processus du MAEP : ses buts, objectifs et aussi son importance pour les pays.
Ils profiteront aussi de l’occasion pour échanger avec les experts en la matière qui exposeront des exemples pratiques de mise en œuvre, réussie du processus dans les pays pionniers. Le cas d’un pays voisin sera exposé et débattu.
Ce genre de formation s’est déjà déroulé à Dapaong, Kara et Sokodé. Après Atakpamé, les responsables du MAEP mettront le cap sur Tsévié et Kpalimé. FIN
D’Atakpamé, Yacoubou Taïrou Le Roi
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