Une cinquantaine de femmes agricultrices et autres acteurs venus de cinq pays (Bénin, Burkina-Faso, Ghana, Libéria et Togo) ont entamé ce mercredi à Lomé, un conclave de trois jours d’échanges et d’évaluation dans le cadre du projet: « Femmes et paysans ouest africains contre la pauvreté ».
Démarré en janvier 2012, ce projet vise à contribuer à la réduction de la pauvreté en soutenant les femmes rurales, afin qu’elles s’organisent et agissent en vue de bénéficier de leurs droits économiques, sociaux et politiques sur une même base que les hommes. Le projet couvre les cinq pays représentés à la rencontre de Lomé, organisée par le Réseau Women In Law and Development in Africa / Femmes, Droit et Développement en Afrique (WILDAF/FEDDAF).
Les travaux ont été ouverts par la ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation Mme Dédé Ahoéfa Ekoué en présence de Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, coordinatrice sous-régionale de WILDAF/FEDDAF.
Mmes Olatokunbo IGE et Oumou Diallo Khayri, respectivement représentante du bureau Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH-Togo) et représentante du Réseau des Organisations Paysannes et de Producteurs d’Afrique de l’Ouest (ROPPA) étaient également présentes.
Cette cérémonie a été couplée avec l’inauguration du nouveau siège de WILDAF/FEDDAF-WASRO/BSRAO. La certification ISO 9001 version 200 obtenue par WILDAF a été également célébrée. Le conclave de Lomé, permettra aux participants d’échanger sur les activités menées par les bénéficiaires du projet et les résultats obtenus au terme de 24 mois de sa mise en œuvre. Ils doivent également approfondir les discussions dans une perspective régionale en réfléchissant sur des stratégies et en identifiant les bonnes pratiques, les difficultés rencontrées pour tirer les leçons en vue de la consolidation des acquis.
« Il est évident que la situation de pauvreté dans laquelle se trouvent 70% des femmes en milieu rural, n’est pas une fatalité. La démarche de ce projet, c’est de mettre l’accent sur les droits socioéconomiques des femmes de manière à les autonomiser. Et pour le faire, il faut apporter une solution au constat selon lequel plus en plus de femmes ont des difficultés plus que les hommes à bénéficier de leurs droits économiques au Togo notamment en milieu rural », a indiqué Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson (Photo).
Pour la ministre de l’action sociale, le gouvernement togolais est conscient qu’investir dans les femmes et les filles en zones rurales et plus particulièrement les femmes agricultrices est porteur de grands espoirs pour l’atteinte des objectifs tant attendus de l’égalité entre les hommes et les femmes.
« Cette rencontre sera une plateforme idéale pour aborder en profondeur les principaux problèmes et proposer des solutions pour une meilleure valorisation de l’énorme potentiel des femmes rurales dans le processus de développement en Afrique de l’Ouest », a souligné Mme Dédé Ahoéfa Ekoué.
Rappelons que WILDAF/FEDDAF est un réseau pour les droits des femmes, destiné à renforcer les stratégies qui lient le droit au développement.
Le réseau régional WiLDAF est composé de 24 pays africains notamment : le Benin , le Botswana, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’ivoire, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Mali, l’Ile Maurice, la Namibie, le Nigeria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, le Soudan, le Swaziland, la Tanzanie, l’Ouganda, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe. FIN
Lambert ATISSO
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