Officiellement ouverte vendredi dernier, la 11ème Foire internationale de Lomé bat son plein sur le site du Centre togolais des expositions et foires (CETEF).
Ce mardi a été consacré à l’agriculture togolaise à travers une grande journée portes ouvertes sur les produits agricoles et de transformation. Plusieurs produits tranformés sur le plan local ont été exposés, dégustés et vendus.
Une conférence-débat organisée par les responsables du ministère de l’agriculture a permis à l’assistance de mieux cerner le secteur. La rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’agriculture de l’élevage et de la pêche Lamboni Mindi.
Outre des questions liées à l’agriculture togolaise, le public a également reçu une bonne dose de notions sur le Projet d’Appui au Développement de l’Agriculture au Togo (PADAT) – l’une des trois composantes du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA) – la mission et les stratégies de l’Institut de Conseil et d’Appui Technique (ICAT) et le +ProDRA+ (Développement Rural y compris l’agriculture).
Selon Lamboni Mindi, le secteur agricole est considéré de nos jours, comme la pierre angulaire du développement économique national: « c’est un secteur en voie de développement, parce que le gouvernement a pris depuis 2006, l’engagement d’en faire le cadre de référence de toutes les interventions ».
La première stratégie de relance de la production agricole a été initiée en 2008, après la flambée des prix suite aux inondations qu’a connues le Togo en 2007.
« Cette stratégie a mis l’accent sur de petis producteurs et de petits promoteurs de recherche de financement. Elle nous a permis d’accorder une importance au secteur agricole et également au pays, de mobiliser assez de ressources pour soutenir le secteur à travers la création d’une agence, chargée de faire la promotion des produits et s’assurer la sécurité alimentaire », a-t-il rappelé.
Grâce à cette stratégie, le Togo a réussi à dégager des excédents (maïs, du manioc et d’autres tubercules).
« Après ces succès, il fallait aller au-delà : d’où la naissance du Programme National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire (PNIASA), structuré en cinq sous-programmes », a indiqué Lamboni Mindi.
Ce dernier s’est longuement appesanti sur les différents sous-programmes du PNIASA avant de laisser le directeur de l’ICAT, étaler les missions et les stratégies mises en place par sa structure.
L’ICAT a été créé en 1997 suite à une restructuration et, transformé en établissement public en 2008.
« Aujourd’hui, l’ICAT s’intègre parfaitement dans le PNIASA qui est aujourd’hui, le creuset dans lequel toutes les actions du secteur agricole, se réalisent », a précisé le directeur de l’ICAT.
« La mission de cet Institution est essentiellement de promouvoir une agriculture professionnelle par la vulgarisation des techniques agricoles éprouvées. L’ICAT aide également les producteurs à pouvoir améliorer les pratiques dans le but d’augmenter la productivité. L’Institut s’occupe aussi de l’organisation des producteurs », mentionné Dr Martin Ayéfouni Alé Gnonh-Goh.
Tous les contours du PADAT et du +ProDRA+ ont été également passés au peigne fin. Le ProDRA est l’un des trois axes de la première phase de coopération technique germano-togolaise, qui prévoit un investissement allemand de plus de 17 milliards de FCFA pour deux ans. FIN
En Photo: Des responsables du ministère de l’agriculture et de l’ICAT lors de cette conférence débat ce 03 décembre 2013
Junior AUREL
Savoir News, La Maison de l’INFO
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