Les enseignants réunis en Assemblée générale ce samedi, ont accordé une semaine au comité de « bons offices » mis en place par l’Assemblée nationale pour aider le gouvernement et les responsables des fédérations des enseignants à trouver une solution durable à la crise qui secoue le secteur de l’éducation depuis la rentrée scolaire le 16 octobre.
Ce comité a été mis en place mardi dernier par les députés, suite à la fermeture des établissements par le gouvernement après des grèves à répétition des enseignants.
Ces établissements ont finalement ouvert leurs portes sur l’ensemble du pays jeudi dernier. Le comité est composé de deux vice-présidents de l’Assemblée nationale et de tous les présidents des commissions permanentes. Ils seront appuyés par les présidents des groupes parlementaires. Ses membres ont déjà rencontré les responsables des fédérations des enseignants, après le passage du ministre des enseignements primaire et secondaire Florent Maganawé devant les députés mardi.
Selon les responsables des fédérations des enseignants, cette médiation des parlementaires, devrait permettre l’ouverture rapide des discussions avec le gouvernement.
« Le comité mis en place par l’Assemblée nationale a promis mener des démarches pour l’ouverture des discussions avec le gouvernement, afin que nous puissions trouver une solution durable à la crise qui secoue notre secteur. La base a décidé de donner une semaine à ce comité », a déclaré à l’Agence Savoir News Ferdinand Abalo Akéta, rapporteur de l’USET et secrétaire général du Syndicat National des Professeurs de l’Enseignement Technique du Togo (SYNPETT).
« Nous allons donc les espérer toute la semaine. Ainsi samedi, nous nous rentrouvrons encore en Assemblée générale. Si durant toute la semaine, nous n’avons aucun signe, nous serons obligés de lancer d’autres mouvements de grève », a-t-il averti.
Les enseignants exigent la signature avec le gouvernement, d’un accord devant inclure un certain nombre de primes.
Le gouvernement leur a proposé une prime mensuelle globale dite « prime d’incitation à la fonction enseignante » qui se présente comme suit : 10.000 F.CFA pour les enseignants de la catégorie A (soit 120.000 F.CFA/an) et 8.000 F.CFA pour ceux des catégories B, C et D (soit 96.000 F.CFA/an).
Cette offre n’est pas du goût des enseignants qui exigent des primes mensuelles (d’éloignement et de logement) pour des montants qui varient entre 35.000 et 50.000 F.CFA. Le gouvernement de son côté n’entend pas faire d’autres propositions pour des « contraintes budgétaires ». FIN
En Photo: Ferdinand Abalo Akéta
Junior AUREL
Savoir News, La Maison de L’INFO
www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H