Les acteurs de la filière du coton graine étaient en conclave ce jeudi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé), concertation sur la préparation et la gestion de la campagne de commercialisation 2013/2014, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News sur place.
Axée sur le thème: « Tous engagés pour un coton de qualité supérieure et exempt de contaminants », cette rencontre qui se déroule au Palais des congrès de Kara, prendra fin vendredi.
Initiée par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT) en collaboration avec la Fédération Nationale des Groupements de Producteurs de Coton (FNGPC), elle s’inscrit dans le cadre des concertations périodiques entre les principaux acteurs de la filière.
Elle permettra de faire le point de la campagne de production cotonnière 2012/2013 et de prendre des dispositions pour mieux gérer la collecte et l’égrenage pour la campagne 2013/2014.
Les participants planchent sur des thèmes portant sur des modules suivants : « Tous engagés pour un coton de qualité supérieure et exempt de contaminants », « mise en œuvre de la stratégie d’amélioration de la productivité », « point sur la campagne de production cotonnière 2013/2014 ».
L’exposant a fait cas des dispositions qui avaient été prises pour la production cotonnière, les résultats obtenus, les difficultés rencontrées et les approches de solutions.
Il y a eu également une communication sur le déroulement de la campagne de production cotonnière 2013/2014. Au cours de cette communication, la situation de la pluviométrie et son incidence sur les semis, l’évolution des cotonniers, la maitrise des superficies semées, difficultés rencontrées au cours de la campagne ont été entre autres sous-thèmes abordés.
Les acteurs de la filière coton ont été mis au parfum du rappel des difficultés rencontrées au cours de la campagne de commercialisation coton-graine 2012/2013 et les propositions pour une optimisation des achats et égrenage en 2013/2014, difficultés rencontrées dans le placement et perspectives des cours mondiaux de la fibre pour 2013/2014.
La validation des procédures de gestion de la qualité du coton togolais, des dispositions pour une meilleure gestion des marchés et de la qualité pendant la commercialisation 2013/2014 (stratégie d’optimisation du transport et de l’égrenage), des dispositions prises pour le démarrage des achats, l’évolution des travaux de révision du mécanisme de fixation du prix du coton-graine au producteur et des dispositions prises pour le paiement rapide des producteurs ont fait l’objet de communication.
Pour le secrétaire général de la préfecture, N’Lowa Kokoutchè, le thème de la rencontre exprime la nécessité de traduire dans les faits la recherche non seulement d’un coton de qualité, mais aussi de la quantité.
Il a ajouté que l’évolution de la production cotonnière ces dernières années, a permis de constater une réelle relance de la production avec un accent sur la qualité.
« Cette sensible évolution doit nous permettre de redoubler d’efforts, afin de devenir sous peu, une référence sous régionale et internationale en matière de production du coton », a déclaré N’Lowa Kokoutchè.
Ce dernier a salué cette initiative, qui constitue une dynamique du secteur coton soumis aux aléas climatiques et des cours mondiaux. Ce qui nécessite dit-il, une vigilance et une concertation permanente avec les producteurs pour éviter des abandons dans leur rang pour baisse des cours.
Pour Dr. Kokou Djagni, directeur général de la NSCT, la préservation de la qualité de la fibre est la meilleure garantie pour la préservation de sa valeur et de l’image de marque du coton togolais sur le marché international.
« Notre ambition est de faire en sorte que notre production soit exempte de toute contamination et de trouver aussi les moyens d’optimiser le transport et l’égrenage du coton et indiquer les dispositions à prendre pour le démarrage effectif des achats afin de respecter notre engagement d’une évacuation et d’un paiement rapide », a-t-il précisé.
La rencontre de Kara doit conduire tous les acteurs de la filière coton à s’engager pour offrir un coton graine de qualité, exempte de contaminants, a pour sa part souligné Kpotsivon Kossivi Innocent, le vice-président de la FNGPC.
Selon lui, plus le coton récolté passe un long séjour chez le producteur, plus sa qualité se déprécie. Il a exhorté les participants à apporter des éléments concrets et précis permettant d’accélérer son évacuation et assurer ainsi une qualité au coton graine. FIN
En Photo: Des responsables du secteur cotonnier lors de la rencontre
De Kara, Yao DJANTE
Savoir News, La Maison de L’INFO
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