Les neuf commissions permanentes de l’Assemblée nationale ont été finalement mises en place ce mardi, les députés ayant pu accorder leur violon. Faute de consensus dans les couloirs depuis quelques jours, les choses ont un peu traîné.
A l’arrivée, la mouvance présidentielle (groupe parlementaire UNIR) contrôle cinq commissions contre quatre pour les autres entités de l’opposition à raison de : 2 pour le groupe parlementaire ANC-ADDI, 1 pour la Coalition « Arc-en-ciel » et 1 pour l’Union des Forces de Changement (UFC).
Ce schéma a été longtemps rejeté par le groupe parlementaire ANC-ADDI – présidée par Me Isabelle Améganvi – qui détient 19 députés au Parlement contre 6 pour «Arc-en-ciel» et 3 pour l’UFC. Me Améganvi et ses collègues souhaiteraient avoir une commission de plus, en raison du nombre de sièges que compte leur groupe.
« Tout est maintenant en place au niveau de l’Assemblée nationale pour que cette législature commence à véritablement travailler », a déclaré Me Améganvi.
Christophe Tchao, le président du groupe parlementaire UNIR a salué la bonne volonté des toutes les entités représentées au sein du Parlement.
« L’ensemble des formations politiques ont pu accorder leur violon, ce qui nous a permis de mettre en place toutes les commissions permanentes ainsi que les bureaux sans trop de difficulté. Notre souhait, c’est que nous puissions continuer dans ce sens afin que le travail Parlementaire puisse apporter un plus à notre pays », a-t-il souligné.
Rappelons que le nouveau Parlement a été mis en place à l’issue des élections législatives du 25 juillet, scrutin remporté par l’Union pour la République (UNIR, parti au pouvoir) avec 62 des 91 sièges. FIN
Edem Etonam EKUE
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