Le « Crédit jeune entrepreneur » (CJE), un système de prêt aux jeunes primo-entrepreneurs, a été officiellement lancé vendredi à Lomé lors d’une cérémonie présidée par la ministre du développement à la base, de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes Mme Victoire Tomégah-Dogbé, a constaté l’Agence Savoir News.
Au cours de la même cérémonie, 25 jeunes ayant bénéficié du Fonds d’Insertion des Jeunes (FIJ) de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), ont reçu leurs chèques pour un montant total de 11,341 millions de F.CFA.
Le +CJE+ est la résultante d’un financement conjoint du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et des Institutions de Micro-Finances (IMF) partenaires, au profit des jeunes primo-entrepreneurs. Le FAIEJ et les IMF supportent respectivement 60 et 40% du financement.
« Pour bénéficier du CJE, il faut avoir un projet générateur de revenus et créateur d’emplois. C’est une condition sine qua non. Il faut disposer d’un plan d’affaires, car le principal outil de gestion. Et pour le FAIEJ, c’est un outil de décision. Ce plan d’affaires est évalué sur la base d’une grille conjointe définie avec les partenaires en formation et les Institutions de micro-finances », a expliqué Mme Sahouda Gbadamassi-Mivédor, Directrice générale du FAIEJ.
Pour cette année, le FAIEJ entend débloquer 150 millions de F.CFA.
« Les IMF ont pris sur elles, la décision d’adopter un taux de crédit très bas de 4,5% l’an, sous le contrôle du ministère du développement à la base pour accompagner ces jeunes qui ont l’initiative économique », a pour sa part souligné Ramanou Nassirou, Président de l’Association Professionnelle des Institutions de Micro finance (APIM-Togo).
Selon la ministre du développement à la base, le CJE permettra d’appuyer les jeunes dans l’établissement et le démarrage de leurs projets d’entreprise.
« Je sais que le parcours entrepreneurial n’est pas du tout aisé, mais il faut travailler sans relâche. C’est ensemble que nous gagnerons le pari de votre avenir », a indiqué Mme Tomégah-Dogbé.
« D’autres initiatives importantes sont en cours de finalisation et verront le jour les mois à venir, afin de favoriser le développement de l’entrepreneuriat des jeunes au niveau local. Il s’agit par exemple du programme national d’entrepreneuriat rural d’un coût de plus de 2 milliards de F.CFA (qui sera financé par le FIDA) », a précisé la ministre, invitant les jeunes à être « persévérants, dévoués et déterminés ».
Rappelons que Le FAIEJ est un dispositif intégré et innovant du gouvernement visant à améliorer l’accès au financement des jeunes porteurs de micro-projets d’entreprise. Il a pour objectif l’insertion socio-professionnelle des jeunes par la création des opportunités d’emploi.
Ouvert à tout jeune ayant une idée de création d’emploi, le FAIEJ ambitionne de financer les projets pertinents, réalistes et réalisables dans tous les secteurs d’activités, principalement les secteurs agricole (la transformation agro-alimentaire, la production céréalière), de l’artisanat, des technologies de l’information et de la communication et des énergies renouvelables. FIN
En Photo: Mme Tomégah-Dogbé remettant de chèque à un jeune, bénéficiaire du Fonds d’Insertion des Jeunes
Nicolas KOFFIGAN / Junior AUREL
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