Les activités pédagogiques étaient paralysées ce jeudi dans plusieurs écoles publiques, en raison d’une grève de 48 heures, déclenchées par des enseignants.
A l’appel de l’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET), la plupart des écoles, lycées et collèges publics à Lomé n’ont pas travaillé. Dans plusieurs écoles visitées par une équipe de reportage de l’Agence Savoir News, les élèves étaient présents, mais abandonnés à eux-mêmes.
La situation était identique en fin de matinée dans plusieurs villes du pays, selon des correspondants de l’Agence Savoir News.
A Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), le mouvement de grève été aussi suivi. Les enseignants des Lycées de Kpodzi et de Zomayi n’ont pas fait le déplacement. Même situation à l’EEP de Kpodji où les enseignants étaient absents.
Les enseignants exigent la signature d’accord devant inclure notamment les primes mensuelles d’éloignement, de logement, de travaux de nuit, de risques inhérents à l’emploi et de surcharges des classes.
Les enseignants ont rejeté une prime mensuelle « unique » proposée par le gouvernement: 10.000 F.CFA aux enseignants de la catégorie A et 8.000 F.CFA à ceux des catégories B, C et D.
« Les camarades enseignants ont rejeté cette prime unique sur l’ensemble du pays. La proposition du gouvernement ne répond pas à notre attente (..) », avait déclaré mercredi à l’Agence Savoir News Ferdinand Abalo Akéta, rapporteur de l’USET et secrétaire général du Syndicat National des Professeurs de l’Enseignement Technique du Togo (SYNPETT), après une Assemblée générale des enseignants.
Les fédérations des enseignants demandent également « l’annulation des mutations punitives » des enseignants et délégués syndicaux d’enseignants et la révision à la hausse des subventions annuelles accordées aux enseignants vacataires. FIN
Junior AUREL / Maestro Mensah ASSOGBAGUE
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