L’Union des Syndicats de l’Education du Togo (USET) menace de paralyser le secteur de l’éducation les 24 et 25 octobre. Les responsables de cette structure n’approuvent pas l’accord à mi-parcours signé mardi dernier (la veille de la rentrée scolaire) par les représentants des fédérations des syndicats des enseignants avec le gouvernement.
Six fédérations des enseignants dont l’USET avaient brandi pendant plusieurs jours, des menaces de grèves pour les trois premiers jours de la rentrée. Cette situation a contraint le ministre des enseignements primaire et secondaire Florent Badjam Maganawé à entrer en négociations avec ces responsables syndicaux. Ainsi, grâce à un accord à mi-parcours signé par les deux parties, la grève a été levée. Ce document prévoit la reprise des discussions mardi (demain).
Mais le document signé n’est pas du goût des responsables l’USET pour qui, la levée d’une grève doit nécessairement faire l’objet d’une décision de la « base ».
« Pour lever un mot d’ordre de grève, la base doit être forcément consultée. Nous constatons – après analyse- que les propositions faites par le gouvernement ne répondent pas à nos préoccupations », a confié à l’Agence Savoir News, l’un des responsables de l’USET.
L’USET réclame la signature d’accord devant inclure notamment les primes mensuelles d’éloignement, de logement, de travaux de nuit, de risques inhérents à l’emploi et de surcharges classes.
Elle exige également « l’annulation des mutations punitives » des enseignants et délégués syndicaux d’enseignants et la révision à la hausse des subventions annuelles accordées aux enseignants vacataires.
Notons que le enseignants ont perçu, peu avant la reprise des classes, les primes de rentrée et de bibliothèque.
En rappel, environ 2, 048.millions élèves du primaire et du secondaire ont repris les cours mercredi dernier. FIN
Edem Etonam EKUE
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