Affaire d’escroquerie / M.Bodjona: Demande d’annulation de la deuxième plainte d’Abass Al Youssef, le dossier renvoyé au 30 octobre

La chambre d’accusation de la Cour d’Appel ne s’est pas prononcée mercredi sur la demande formulée par les avocats de l’ancien ministre Pascal Bodjona pour l’annulation de la deuxième plainte de l’Emirati Abass Al Youssef dans l’affaire « d’escroquerie internationale ».

Elle a tout simplement renvoyé le dossier au 30 octobre prochain, en raison d’un autre dossier – toujours dans la même affaire – pour lequel la Cour suprême doit statuer ce jeudi. M.Bodjona, remis en liberté provisoire depuis le 9 avril dernier, était accompagné de ses avocats.

Arrêté le 1er septembre, M.Bodjona a été inculpé le 12 septembre pour « complicité d’escroquerie » dans une affaire qui oppose Bertin Sow Agba à l’Emirati Abass Al Youssef.

Ce dernier avait porté plainte contre M. Agba, l’accusant de mettre en place un réseau pour lui soutirer la somme de 48 millions de dollars US. Selon lui, les membres de ce réseau lui auraient fait miroiter l’accès au Togo à une fortune estimée à 275 millions de dollars US (environ 145 milliards de F.CFA) du feu président ivoirien Robert Guéi, déposée à la Banque centrale du Togo.

« Dans une première plainte de l’Emirati, M.Bodjona a été entendu comme témoin. Le dossier suivait son cours normal quand il y a eu une deuxième plainte (toujours de l’Emirati), pour lequel notre client a été inculpé. Nous demandons l’annulation de la deuxième plainte », a déclaré Me Euloge Talboussouma.

« Le bon sens demande que la deuxième plainte soit annulée. Cette deuxième plainte est sauvage. Le procureur général a demandé un renvoi du dossier au 30 octobre, parce qu’il y a un autre dossier qui est pendant devant la Cour suprême. Il a estimé que la décision qui sera rendue par la Cour suprême peut influer sur celle rendue par la Cour d’Appel. Alors la Chambre d’accusation a suivi la demande du procureur général », a-t-il indiqué, précisant qu’il y a deux dossiers dans cette affaire.

« Nous sommes très confiants, parce que nous avons des arguments juridiques en béton », a affirmé Me Talboussouma.

Rappelons que l’ex-Pgd d’ELF Loïk Le Floch-Prigent, également impliqué dans cette affaire, a été également remis liberté provisoire pour des raisons de santé après avoir été inculpé et écroué pendant quelques mois à la gendarmerie de Lomé.

M.Agba a aussi bénéficié d’une liberté provisoire, mais il est en fuite. FIN

En Photo: Pascal Bodjona

Junior AUREL / Nicolas KOFFIGAN

Savoir News, une équipe jeune et dynamique

www.savoirnews.net, l’info en continu 24/24H